Frédéric Michalak : « Tous les week-end on est face à des monstres physiques »

Frédéric Michalak : « Tous les week-end on est face à des monstres physiques »

Le jeudi 14 novembre 2013 à 0:57 par David Demri

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Michalak-1Frédéric Michalak a beau avoir 66 sélections au compteur, le toulonnais garde l’enthousiasme d’un junior quand il parle du XV de France. Avant d’affronter les Tonga (samedi, 18h00), il revient sur une drôle d’année en Bleu.

Frédéric Michalak ne sera jamais un joueur comme les autres. Imprévisible sur un terrain, il cristallise autant les louanges d’un jeu qui fait se lever les stades que les critiques inhérentes à ses prises de risque. Héros un jour, honni le lendemain, telle aura toujours été sa destinée. Mais s’il y a bien quelque chose de constant chez lui, c’est l’admiration qu’il suscite chez ses coéquipiers. Impossible de trouver chez les Bleus quelqu’un qui ne loue pas son exemplarité sur et en dehors du terrain. Et impossible de ne pas noter comme ses yeux brillent quand il parle de sa passion pour le XV de France. «J’espérais revenir pour cette tournée. Tout dépendait de ma reprise avec le RCT et comme j’étais dans les temps et que tout allait bien, j’y croyais, oui. Et après quatre mois sans jouer, je suis très excité.»

On se demande si son épaule, tant sollicitée, tiendra le coup face aux monstres tongiens. Lui préfère en rire.«Tous les week-end on est face à des monstres physiques sur le terrain. Tous les gars font plus de 100 kg maintenant. A part quelques-uns (rire). Donc face aux Tonga, ça ne va pas changer grand-chose.» Vient alors le temps d’évoquer son retour triomphal chez les Bleus, il y a un an. Il avait été partie prenante des succès de novembre avant, victime d’une saison sans fin plus éprouvante que la charge d’un Tongien lancé, de sombrer lors du Tournoi et de se blesser en Nouvelle-Zélande. Bilan ? «Des hauts et des bas, comme toujours en équipe de France. Mais je vois plus de confiance dans ce groupe. Et il faut laisser le passé derrière nous…» Le passé récent, en revanche, Michalak veut bien l’aborder. Et il concerne le match face aux All Blacks. «Les joueurs peuvent être fiers. Maintenant, c’est sûr qu’il fait gagner des matches. On attend encore le déclic…»

Un déclic qui pourrait venir des retrouvailles avec un adversaire qui a fait connaître au XV de France un de ses plus sombres épisodes (défaite en poule 14-19 lors du Mondial 2011). «Personne n’en parle vraiment de cette défaite. Je n’y étais pas, mais ça leur a permis d’aller en finale de Coupe du monde par la suite. Parfois, il faut ce genre de vexation pour réveiller une équipe.» Ne reste plus qu’à espérer que les Bleus seront parfaitement réveillés au Havre. Et comme la relation entre Michalak et le Stade de France a toujours été un peu conflictuelle, le joueur se réjouit de cette virée en Haute-Normandie. «Je suis impatient de jouer au Havre, dans un stade où le public est proche de nous. C’est vrai qu’au Stade de France, c’est parfois un peu froid. On ne sent pas toujours les supporters.»Public du Havre, l’appel est lancé.

Source: lequipe.fr

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