Frédéric, après la finale du Super 15 disputée le 4 août dernier, avez-vous eu le temps de trouver un logement à Toulon ?
Pour l’instant, je suis installé chez Nicolas Durand (demi de mêlée du RCT, ndlr) qui nous héberge gentiment, avec toute la famille. Il est adorable. Nous avons trouvé une maison, ça va se faire d’ici peu. J’ai profité de la victoire à Mont-de-Marsan et des deux jours de repos pour passer un peu de temps à Toulouse avec mon fils, ma famille, mes amis. Si vous voulez tout savoir, j’en ai aussi profité pour reprendre quelques affaires que j’avais entreposées chez mon père.

Mourad Boudjellal est un président détonnant. Avez-vous été surpris par sa personnalité ?
Non, je n’ai pas été surpris. C’est quelqu’un qui a déjà donné beaucoup au club et qui a apporté énormément au RCT aussi. C’est quelqu’un qui mérite tout le respect possible de la part des joueurs, du staff et du public. Il a chanté le « pilou-pilou » après la victoire, c’est tout nouveau pour moi aussi ! Je découvre l’ambiance du club, l’amour pour ce maillot.

Cette arrivée dans la Rade marque également vos retrouvailles avec Bernard Laporte…
Tout se passe bien, je le connais bien et il me connait bien aussi. C’est un grand motivateur, il sait parler aux joueurs. Il est resté comme je l’avais connu quand j’étais en équipe en France avec lui. C’est sûr, on n’a pas envie de le décevoir !

Que vous auront apporté les mois passés dans le Super rugby avec les Natal Sharks de Durban ?
Ça m’a permis de bien me préparer physiquement, de revenir à mon meilleur niveau sur ce plan-là parce que c’est ce qui me manquait de revenir après mes blessures, notamment au genou. Il me manquait d’avoir le temps de travailler physiquement, de retrouver du temps de jeu dans des matchs de haut-niveau, avec en face des joueurs d’un sacré calibre.

On vous avait quitté à Tucuman pour une probante victoire de l’équipe de France contre l’Argentine le 26 juin dernier. Les Bleus, vous y pensez ?
Moi, oui, je pense à l’équipe de France. Je ne vais pas vous mentir, même si je pense d’abord au club, à bien rentrer dans le groupe, bien m’intégrer, avoir du temps de jeu et être le meilleur possible quand je suis sur le terrain. En fait, je ne me pose pas des millions de questions, je suis à fond dans le club. Ce qui m’habite, c’est Toulon et la réussite du club.