L’ancien joueur du Rugby Club Toulonnais, Frédéric Michalak s’est longuement confié dans les colonnes du journal régional Var-matin pour évoquer les confrontations entre Toulouse et Toulon.

Ce-dernier explique avoir été marqué par ces deux clubs au cours de sa carrière. Extrait:

« Ce sont évidemment deux clubs qui ont marqué ma carrière, à des périodes très différentes. Les deux aventures humaines ont été sources d’inspiration pour moi. Quand on est formé dans un club, qu’on passe par le centre de formation, on rêve de devenir pro et de remporter des titres. Et j’ai eu la chance d’y arriver au Stade toulousain. C’était un rêve éveillé. Je suis devenu adulte au gré des saisons, grâce à des victoires, des défaites, des titres, des finales perdues… Et j’ai eu la chance d’être toujours entouré de grands joueurs. »

Il se rappelle de son premier match disputé contre Toulon au Stade Vélodrome de Marseille. Il en garde de bons souvenirs.

Il évoque notamment la dream team du RCT de l’époque. Extrait:

« Je me souviens évidemment du premier match au Vélodrome en avril 2009, ça avait tapé fort, l’ambiance était électrique. C’était le début du grand RCT, avec Wilkinson, Van Niekerk… Quand on a vu le RCT recruter Mehrtens, Gregan et Umaga en Pro D2, on a tous compris (rires). Et quand le club s’est enfin installé en Top 14, on savait que le RCT allait prendre beaucoup de place. À l’époque, je me rappelle qu’on en parlait dans le vestiaire, et on se disait « waouh, là ok, ils sont en train de s’équiper, ça pourrait faire mal ». C’était un club historique, qui retrouvait la place qui lui était due dans le rugby moderne, avec à sa tête un jeune président emblématique, très actif sur le marché. Mais pas uniquement, il était très attentif à l’identité du club, et avait des idées. Selon moi, deux présidents ont montré la voie du rugby spectacle: Max Guazzini et Mourad Boudjellal. »

Pour conclure, Frédéric Michalak cite le joueur qui l’a le plus impressionné à l’époque : un certain Sonny Bill Williams. Extrait:

« Sonny Bill Williams. Je le connaissais du Super Rugby, puisqu’il nous avait battus avec les Chiefs en finale 2012 (37-6 face aux Sharks). Et là, je le retrouve pour le premier match au Vélodrome. Ses offloads, sa puissance, son agilité… C’était clairement le facteur X. Et pour le contrôler au milieu du terrain… Bon courage! »