Redevenu incontournable en Bleus, Frédéric Michalak aura un rôle important à jouer contre l’Irlande ce dimanche (17h45). Le buteur du XV de France s’attend à un match âpre, et à un duel de tous les instants avec son homologue irlandais, Jonathan Sexton.

Frédéric Michalak, à quoi vous attendez-vous pour votre face à face avec Jonathan Sexton ?
C’est sûr que Jonathan est un très grand joueur. J’ai beaucoup de respect pour lui. Il apporte beaucoup à l’Irlande. Mais je vais me concentrer sur l’équipe de France et de toutes façon pas que sur lui, car il aura du monde autour de lui, des joueurs très rapides et puissants. Donc ça sera pour Thierry (Dusautoir) !

Le toit du Millenium Stadium sera fermé pour le match. Qu’est-ce que cela change ?
Au moins il n’y aura pas de vent et de pluie. Ça peut déstabiliser sur les ballons hauts, nos arrières et  nos ailiers devront travailler sur ça. La notion de distance avec le ballon peut aussi être modifiée, il faudra s’y adapter. Ça va être un peu plus bruyant aussi donc il faudra parler un peu plus fort.

« Après la trentaine, on est meilleur »

Comment vivez-vous l’attente placée en vous ?
Je vis bien le fait de pouvoir jouer, de m’exprimer et d’être dans ce groupe depuis le 5 juillet. Cela m’a permis de me remettre physiquement car c’est ce qui me manquait depuis quelques années. Après, quand on joue, on prend confiance et on joue de mieux en mieux. Je prends tout ce qui vient avec beaucoup de plaisir et de gratitude.

Votre maîtrise du poste d’ouvreur s’est-elle améliorée ?
C’est sûr qu’avec l’âge, on commence à voir des choses qu’on ne voit pas à 20 ans. Lors des autres Coupe du monde, il y a eu des épisodes heureux, d’autres moins heureux. Tout ça m’a permis de grandir et d’évoluer à ce poste. On dit souvent qu’après la trentaine, on est meilleur. Je crois que c’est vrai.

Source: rugby365.fr