On vous imagine soulagé après cette qualification difficile à obtenir ?

Frédéric MICHALAK: C’est une satisfaction oui d’avoir le privilège de jouer encore une demi-finale (la troisième de suite pour Toulon, NDLR), qui plus est à Marseille. On est dans la dernière ligne droite et on est tous excités.

Le bonus à titre personnel, c’est votre gros match avec un 100% au pied ?

F.M: Le bonus, c’est que l’équipe gagne. C’est le plus important. Après, vu l’effectif qu’on a, c’est un privilège de jouer. Après une longue blessure, ça m’a fait du bien de jouer.

Mais sept mois après votre blessure, signer un bon match pour votre retour à Mayol doit vous faire particulièrement plaisir (il avait joué le dernier match mais à Marseille) ?

F.M: Oui, c’est bien de rejouer. Mais j’ai surtout récompensé le travail de l’équipe. Après c’est sûr que s’il faut taper une pénalité, s’il faut prendre trois points, c’est bon quand ça rentre.

Quelle a été la clé du match ?

F.M: Bien sortir de notre camp. On l’a bien fait en première mi-temps, on a essayé de bien utiliser le vent. Et de concrétiser nos temps forts. Il ne fallait pas non plus faire trop de fautes, on en a un peu trop fait en deuxième mi-temps et on leur laisse l’opportunité de revenir. Surtout ils nous marquent deux essais. La copie n’est pas encore parfaite, il faut encore travailler.

Cette troisième demi-finale européenne de suite prouve-t-elle que Toulon s’inscrit vraiment dans la durée ?

R: C’est la preuve surtout que les joueurs essaient d’aller chercher des choses. Ce n’est pas le tout de se le dire, encore faut-il concrétiser. Les joueurs en veulent toujours plus. On n’a rien gagné encore, mais c’est bien d’essayer d’aller chercher des choses.

Source: rugbyrama.fr