Frédéric Michalak, cette victoire, c’est bon pour la confiance…

Oui, ça fait du bien d’arriver à marquer des essais et à gagner les Anglais. C’est bon pour le moral, bon pour la confiance. Après, on a conscience que ça reste un match amical mais ça fait du bien avant l’annonce des 31 et surtout pour la suite.

Cette liste des 31 a-t-elle été la principale motivation ce soir ?

Non, c’était surtout l’envie de gagner les Anglais, de concrétiser tout ce qu’on a pu faire durant les dernières semaines, notamment le travail foncier. Il y a eu aussi le dernier match à Twickenham : les joueurs auraient pu le gagner aussi, ça s’est joué à des petits détails. On a essayé de rectifier le tir et ça s’est plutôt bien passé. On a mis les choses dans le bon ordre, on a été assez pragmatiques dans ce match. C’est assez encourageant. Notre conquête a été vraiment très forte sur les mêlées fermées et on a surtout su concrétiser nos temps forts par des points. C’est très bon pour la suite.

Votre record du nombre de points en Bleu, est-ce anecdotique ou important ?

C’est anecdotique. Je ne sais pas combien il y a de points (394 ndlr) mais on est loin des 1000 de certains. L’important c’est d’en mettre d’autres !

On a l’impression que vous marquez des points pour la liste des 31…

On ne va pas parler de ça. On voulait gagner, c’est fait, maintenant on va passer une bonne soirée tous ensemble. Les choix du coach, ça lui appartient.

Est-ce tout de même un test ?

Je pense qu’on passe un test collectivement parce qu’individuellement, on n’arrive à rien. On sait qu’on n’a pas forcément les individualités comme les Blacks. Mais quand l’équipe joue ensemble, reste soudée, surtout en défense, on arrive à les mettre en danger. Après, sur les dix dernières minutes, ça a été difficile : ça veut dire que tout n’est pas parfait.

Comment abordiez-vous ce match ?

Je l’abordais avec beaucoup de gratitude, l’envie de m’amuser et surtout de valider ce qu’on fait la semaine : jouer pour l’équipe. Avec Sébastien (Tillous-Borde), on a eu la chance d’évoluer derrière un pack très dominant. Pour une charnière, c’est le top. C’est souvent dans l’adversité qu’on voit les bons joueurs aux postes clés donc on ne va pas se fier à ce match.

Source: rmcsport.com