Frans Steyn : « Si vous faites une cible d’Antoine Dupont, vous avez déjà perdu le match »

Frans Steyn : « Si vous faites une cible d’Antoine Dupont, vous avez déjà perdu le match »

Le vendredi 13 octobre 2023 à 10:37 par David Demri

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L’ancien trois-quarts des Springboks, Frans Steyn s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique à l’approche du quart de finale entre l’Afrique du Sud et le XV de France.

Dans un premier temps, il estime que les Sud-Africains ne viseront pas particulièrement Antoine Dupont lors de ce match.

Selon lui, ce serait idiot de cibler Antoine Dupont. Extrait:

« Ce serait idiot. Si vous faites une cible d’Antoine, vous avez déjà perdu le match parce que vous serez bien incapables de l’attraper… Il est trop fort, ce mec… »

Dans la foulée, il avoue que Paul Willemse pourrait manquer au XV de France. Extrait:

« En un sens, Paul est unique en son genre, dans le rugby français. Mais Thibaud Flament et Cameron Woki amènent quelque chose de différent au jeu français. Je trouve d’ailleurs leur attelage très intéressant, depuis le début de la Coupe du monde. »

Frans Steyn avoue être impressionné par un joueur Français : Thomas Ramos. Extrait:

« Thomas Ramos, sans hésitation possible. Son tir au but est parfait, son sens de la relance excellent et il est plutôt efficace, sous les ballons hauts… Je l’adore, Ramos. »

L’Afrique du Sud a pour habitude d’aligner un banc de touche composé de six ou sept avants, ce que l’on appelle, une méthode prénommée « bomb squad ».

Selon lui, le bomb squad a changé le visage du rugby mondial. Extrait:

Le bomb squad a changé le visage du rugby mondial. Il a poussé les autres équipes à réfléchir elles aussi à la constitution de leurs bancs de touche, à leur façon de terminer un match. Quand deux équipes se tiennent, c’est toujours le banc de touche qui fait basculer la rencontre, lui donnant un autre rythme, accélérant le tempo général ou le ralentissant…

Quand j’ai été champion du monde en 2007, les remplaçants n’avaient pas du tout le même impact sur le match. Je me souviens qu’en finale au Stade de France, Bismarck (du Plessis) n’était entré en jeu que parce que John Smit saignait du nez… L’approche était radicalement différente, à mes débuts…

Ma polyvalence (il était capable de jouer ouvreur, arrière ou centre, N.D.L.R.) et le fait que Lukhanyo (Am) puisse glisser à l’aile en cas de besoin offraient à Rassie (Erasmus) ce luxe-là. Aujourd’hui, je sais que Faf De Klerk (le demi de mêlée, N.D.L.R.) s’entraîne énormément à l’ouverture, par exemple. La constitution du « bomb squad » n’est jamais due au hasard. Tout est pensé, étudié, adapté à l’adversaire. »

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