Le club de Perpignan vient de terminer son stage de préparation de la saison 2024 / 2025.

Les Catalans étaient à Falgos pour y effectuer un stage de quelques jours.

Vendredi, le patron de l’USAP, François Rivière s’est confié via France Bleu.

Dans un premier temps, François Rivière a dévoilé le nouveau budget du club pour cette saison.

Il s’agit du budget le plus élevé de l’histoire du club. Extrait:

« On sera sur un budget probablement à hauteur de 23 millions. L’an dernier il était de 21,5 millions. Il faut en permanence travailler dessus, c’est un véritable rocher de Sisyphe, si par hasard on lâche le rocher on risque de le prendre sur la tête. C’est une course d’obstacles qui est difficile mais qui est indispensable. Si on n’est pas capable de monter une équation économique, il n’y aura plus d’USAP en Top 14. »

Il rajoute que la masse salariale du club va augmenter de 800 000 euros avec l’arrivée de 10 joueurs supplémentaires. Extrait:

« On l’augmente de 800.000 euros, elle sera entre environ à 8,5 millions d’euros. On est encore deux millions en deçà de ce qui est possible de faire sur un plan fédéral. On a encore de la marge à faire et le but est d’atteindre les 10,7 millions du salary cap d’ici trois ans. »

L’USAP a donc encore une grosse marge de manœuvre vis-à-vis du Salary Cap.

Pour conclure, François Rivière a évoqué les objectifs sportifs de la saison à venir.

Il souhaite faire mieux que la saison passée. Extrait:

« C’est l’envie et l’objectif. Bien sûr, on signerait pour revivre une saison comme celle qu’on a vécue mais il faut toujours être ambitieux.

La saison dernière on aurait mérité de terminer à la septième ou huitième place donc il faut cette année essayer de prendre l’objectif de la grande coupe d’Europe, ce serait déjà un très bon résultat pour l’USAP. Si on peut faire mieux que la dixième place, ce serait une très belle réussite.

Il faut savoir être ambitieux et pousser les compteurs, regardez ce qui s’est passé à Aimé-Giral, on a enchaîné les matchs à guichets fermés, c’est juste phénoménal. Il n’y a pas quarante étendards comme l’USAP dans le département alors il faut être ambitieux et le revendiquer. »