Le manager du Rugby Club Toulonnais, Franck Azéma s’est confié en conférence de presse sur la délocalisation du match contre Toulouse au Stade Vélodrome de Marseille.

Dans un premier temps, ce-dernier a indiqué que la coupure a fait du bien au groupe. Extrait:

« On a un peu coupé oui. On était quasiment là tous les jours pour avoir une permanence auprès des joueurs, ceux qui en avaient besoin. On a fait un peu à la carte avec ceux qui avaient besoin, ceux qui avaient envie, ce pour qui c’était nécessaire. On a fait en fonction des besoins tout en laissant un week-end de trois jours à tous les joueurs pour qu’ils puissent faire autre chose que du rugby et se régénérer mentalement. »

Les joueurs sont revenus à l’entraînement avec beaucoup d’envie. Extrait:

« C’est toujours stimulant quand tu sors un match comme on l’a fait à Montpellier. Mais, on a aussi vu de la précipitation sur l’entraînement de mardi avec du déchet causé par ce surplus d’envie. On doit calibrer cette énergie. C’était mieux ce jeudi matin. On doit garder ça et se concentrer sur la maîtrise de ce que l’on fait. »

Il s’attend désormais à un gros match contre le Stade-Toulousain, l’actuel leader du Top 14. Extrait:

« On a pris confiance. Maintenant, on doit passer par jouer le leader. Toulouse est un match capital. C’est une équipe costaude, qui domine le championnat. On connaît cette équipe, et je ne vais pas vous la présenter. C’est stimulant de jouer une telle équipe, à Marseille. Il y aura plus de 40 000 spectateurs. Tout le monde a envie de jouer ces matchs-là. On doit confirmer Montpellier pour enclencher définitivement quelque chose de stimulant pour les joueurs, pour le club, et nos supporters. »

Questionné sur la délocalisation de cette rencontre au Stade Vélodrome de Marseille, Franck Azéma indique avoir constaté des mécontentements. Il réagit à ces mécontentements. Extrait:

« J’ai vu des mécontentements autour de ce match, et de le jouer au Vélodrome. Ça fait quand même plaisir de jouer à Marseille, au Vélodrome, devant plus de 40 000 personnes. C’est un bel événement, tous les médias en parlent depuis le début de la semaine. Il faut le voir comme une opportunité de partager un moment différent. J’espère qu’on amènera un maximum de gens à Marseille. On doit retrouver l’atmosphère de Mayol, au Vélodrome. On veut stimuler les gens. On en a parlé avec les supporters. La frustration a été générée du fait qu’ils n’ont pas été prévenus de ça en amont. Le club a entendu les remarques. Le club a avoué qu’il s’était trompé sur ce point. On doit apprendre de ça, et ça ne se répétera pas à l’avenir. Maintenant, on n’a pas appris qu’on ira jouer au Vélodrome cette semaine. Ça fait six mois que tout le monde le sait.

Si on a envie de se distendre avec cette histoire de Vélodrome, c’est qu’on a vraiment envie de se distendre. On se cherche des prétextes. Pour moi, c’est une opportunité de se serrer les coudes et voir quel visage on aura au Vélodrome. Nous sur le terrain, puis l’atmosphère qu’il y aura autour ce sera à nous de la créer. Mais je ne pense pas qu’il y ait une discorde avec nos supporters. On a plutôt envie d’être proches d’eux et de prendre du bon temps avec eux, de partager intensément avec eux. »