Ce samedi, le manager de Clermont, Franck Azéma s’est confié en conférence de presse à l’issue de la victoire de ses joueurs contre le Stade-Français Paris au Stade Jean-Bouin, à l’occasion de la 20ème journée du Top 14.

Ce-dernier a évoqué le parcours de l’équipe de France dans le Tournoi des Six-Nations.

Il se veut très élogieux envers les Bleus. Extrait:

« Je pense que c’est une équipe qui reste en construction et elle construit plutôt bien. Elle est dans la continuité. Elle aurait pu gagner tous ses matches mais aussi tous les perdre car le niveau est très serré, c’est homogène. Tout cela ne tient à rien. Mais je trouve qu’il y a un état d’esprit, une qualité de travail qui est proposée aux joueurs. Je pense que petit à petit ils vont réussir à construire. Ils ne peuvent pas arriver en claquant des doigts et dire qu’ils vont gagner le Tournoi. A partir du moment où tu as un état d’esprit, qu’il y a de la qualité et que ça travaille ensemble, ils sont sur la bonne voie. »

Le son de cloche est le même du côté de Yannick Bru, le manager de l’Aviron Bayonnais. Extrait:

« L’équipe de France a une génération incroyable, on le sait. C’est déconcertant de voir la facilité avec laquelle nous marquons des essais. C’est très prometteur et positif pour l’avenir. Pour avoir joué ce genre de compétition, c’est très très dur, il faut avoir beaucoup d’humilité car on voit que ça bascule sur rien. Il y a toujours des matches gagnés ou perdus à 1, 2 ou 3 points. Les équilibres sont très fragiles. C’est vrai qu’il y a beaucoup de promesses dans l’avenir. Mais l’enchaînement de 3 matches en 3 semaines, ça a pesé. Le scénario qui était en notre faveur contre les Gallois avec un match que l’on aurait dû perdre et que l’on a gagné… et là contre l’Ecosse, c’est un match que l’on aurait dû gagner et que l’on perd. C’est là où les équilibres sont très fragiles. Il faut beaucoup d’humilité mais je pense que la lumière est devant car on a une génération incroyable capable de marquer avec rien et capable de transformer le plomb en or. Il faut c