Florian Grill répond aux attaques : « Je me suis posé la question de tout lâcher, de tout arrêter ! »

Florian Grill répond aux attaques : « Je me suis posé la question de tout lâcher, de tout arrêter ! »

Le samedi 21 septembre 2024 à 9:58 par David Demri

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Lancé dans la dernière ligne droite de la campagne pour la prochaine élection à la présidence de la Fédération Française de Rugby, l’actuel président Florian Grill a pris le temps d’évoquer tous les sujets: les difficultés du monde amateur, les critiques de son opposant Didier Codorniou, mais aussi les affaires de l’été et notamment le drame de la disparition du jeune Medhi Narjissi. Et après l’épisode de Mendoza, il envisage des changements et plus de fermeté et de rigueur autour des équipes de France.

Florian Grill, on entre dans la dernière ligne droite de la campagne. Quel est votre ressenti actuellement sur le terrain?

Moi, je suis déterminé, comme depuis le premier jour et comme un bon second de ligne. Après, la campagne, pour moi, ce n’est pas très différent de mon activité habituelle. Ça fait huit ans ou presque que je suis élu au comité directeur de la FFR et huit ans que, tous les week-ends, je sillonne la France. Donc, campagne ou pas campagne, j’ai toujours fait ça.

Et ce ressenti alors?

Le ressenti, c’est que le rugby amateur ne va pas bien. Le diagnostic est très clair. Et puis, ce sur quoi on a commencé à travailler depuis 15 mois, dans un contexte pas facile, puisqu’on a 11 élus sur 40 au comité directeur et trois ligues sur les 13 ligues métropolitaines et les cinq ligues d’outre-mer. Mais le rugby amateur ne va pas bien parce qu’on a un manque de licenciés. Et donc, l’urgence, c’est la relance du rugby par la base, la relance du rugby dans les villages et dans les villes moyennes dont il est en train de disparaître.

Quels sont les témoignages qui vous parviennent?

Il y a de tout. Il y a la problématique des installations, la problématique des volontaires bénévoles dont on manque. Et donc, il y a les moyens pour en trouver. La problématique de mieux les couvrir. C’est pour ça que maintenant, on a une licence gratuite. Les 60.000 volontaires bénévoles du rugby français sont couverts par la responsabilité civile de la FFR, alors qu’avant, il n’y avait que 12.000 qui avaient un « pass » bénévole qui étaient couverts. Le manque de titres de champions de France aussi pour le rugby amateur, on en a créé 8. La problématique des installations qui datent des années 70, qui sont souvent dans un état catastrophique. C’est pour ça qu’on a fait un plan Marshall de 20 millions d’euros pour améliorer les installations des clubs et que chaque club peut avoir jusqu’à 50.000 euros. Le manque de ressources aussi. Il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de chantiers.

« Je n’ai jamais parlé des affaires de qui que ce soit »

Quel est votre bilan, depuis quatorze mois que vous êtes à la tête de la FFR?

On a initié pas mal de choses. Il y a un sujet dont je suis très fier, c’est d’avoir réussi à réassurer le rugby français. Mine de rien, il y a quatre ans, on disait, mais il n’y avait que la GMF qui s’était proposée. Est-ce qu’on allait réussir à réassurer le rugby français? On y est arrivé. On a trois assureurs. On est passé par un courtier. On a réussi à le faire en dépit de l’inflation avec 0% d’augmentation. Et avec, je le disais, des extensions, les mêmes garanties globales et notamment celles dans l’hypothèse des grands blessés, mais surtout des extensions de garantie, notamment pour couvrir gratuitement 60.000 bénévoles. Alors qu’avant, il n’y en avait que 12.000 qui étaient listés et qui étaient couverts par la responsabilité civile de la FFR. Ça fait partie des belles avancées.

Tout ce qu’on a initié en un an, 20 millions d’euros pour le plan Marshall des installations, quatre millions d’euros pour ce que j’ai appelé la fédération à mission qui permettent d’aider les clubs qui font du féminin, les clubs qui bossent dans les quartiers prioritaires de la ville, les clubs qui bossent dans le monde rural ou les clubs qui bossent sur des problématiques d’emploi. Tout ça, ce sont des évolutions positives. En 14 mois, c’est un gros navire, la FFR. On était minoritaire au comité directeur, il y a eu la Coupe du monde, il y a eu les Jeux olympiques, avec un succès phénoménal. Mais bon, c’est difficile de manœuvrer un tel navire et d’avoir tout de suite de l’efficacité. Donc le process est en cours.

Votre opposant Didier Codorniou réfute le fait que la FFR serait exsangue financièrement et annonce même à l’inverse qu’elle dispose de dizaines de millions d’euros de fonds propres et d’actifs immobiliers. Que répondez-vous?

Ce n’est pas moi qui suis contredit, c’est le diagnostic de KPMG (un cabinet d’audit, ndlr), qui est quand même une grande société mondialement connue et indépendante. Elle a dit des choses très claires: les fonds propres de la FFR, ils sont de 29 millions précisément. Et pas les 50 ou 100 millions d’euros qui ont été alternativement communiqués. La trésorerie de la FFR, en apparence, elle paraît formidable. Elle est de 69 millions d’euros. Sauf que: sur les 69 millions d’euros, il y a 49 millions d’euros qui relèvent du fonds d’assurance des grands blessés. Donc ça passe par les comptes de la FFR, mais ce n’est pas l’argent de la FFR, c’est l’argent des licenciés. Et donc il reste une trésorerie nette de 20 millions d’euros, sachant que la Coupe du monde, dont on nous disait le lendemain de mon élection qu’elle allait gagner 5 millions d’euros, très loin des 200 millions d’euros annoncés à l’époque par Claude Atcher, perdra finalement 36 millions d’euros.

La Fédé est actionnaire de 55%, donc on perd 19 millions d’euros qu’il va bien falloir qu’on paye un jour. Et moi, quand je regarde qu’il nous reste 20 millions d’euros de trésorerie d’exploitation et qu’il y a 19 millions d’euros qu’il faudra bien payer un jour à France 2023, je dis que la FFR est en situation financière difficile. Et ce n’est pas moi qui le dis, c’est KPMG, donc voilà, je n’ai pas de commentaire à faire là-dessus. Maintenant, qu’est-ce qu’on va faire? On a pour objectif de redresser les comptes de la Fédération Française de Rugby en trois ans, sans impacter les clubs, c’est-à-dire sans impôts. C’est facile de régler ces problèmes avec des impôts et sans faire un grand plan social à la Fédé parce qu’on n’est pas une entreprise. Par contre, on ne remplace pas quelques départs, puisqu’il y avait eu quand même une grosse augmentation des effectifs. Et donc, quand on a l’occasion de ne pas remplacer quelqu’un, éventuellement, si c’est possible, on le fait.

Votre adversaire vous accuse aussi entre les lignes de manœuvres visant à communiquer sur des affaires le concernant. Que répondez-vous?

Ça fait huit ans que je suis élu au bureau, au comité directeur de la Fédération. Je n’ai jamais parlé des affaires de qui que ce soit. Je ne vais pas commencer aujourd’hui. Je n’ai pas de commentaire à faire là-dessus. Ça ne m’intéresse pas. Je veux dérouler. J’ai un projet qui est positif pour le rugby français. Je parle de mon projet, des équipes qui m’entourent. J’ai des équipes incroyables. Jean-Marc Lhermet sur le haut niveau, Abdelatif Benazzi qui est en train d’avancer les pions à l’international, Sylvain Deroeux comme secrétaire général, Marion Kellin sur les questions de formation, Virginie Deprince comme secrétaire général adjoint qui était de l’équipe de Bernard Laporte et qui travaille maintenant avec nous, qui est une femme formidable qui connaît parfaitement bien le rugby amateur. J’ai des équipes formidables autour de moi. Tout le monde voit bien qu’on est en train de bouger positivement. On travaille. Mon parti, c’est le rugby. Les considérations politiques et les accusations, ça ne m’intéresse pas.

La campagne propre, c’est fini?

Non, moi j’avais dit qu’on ferait une campagne propre. J’en avais fait une face à Bernard Laporte et j’en fais une face à Didier Codorniou. Je tiens à mon engagement.

« J’ai cru, et je me suis trompé, que ma présence auprès de la famille Narjissi n’était pas souhaitée »

L’été a été compliqué pour vous concernant les « affaires ». Elles reviennent régulièrement dans l’actualité de cette campagne. Quel est leur degré de résonance?

Je ne peux pas parler de ça sans avoir une pensée d’abord pour les familles. Parmi les familles, une pensée particulière pour la famille Narjissi. C’est un drame absolu qui nous a tous pris aux tripes. J’ai été dans l’action sur tous ces événements de l’été. J’ai été dans l’action immédiatement. J’ai essayé de gérer avec dignité et avec un devoir de transparence, que ce soit sur les événements Jaminet, que ce soit sur les événements Mendoza ou que ce soit sur le drame de Mehdi. Après, on essaye de faire au mieux.

Sur le drame de Mehdi, j’ai été H24 sur le pont pour rapatrier les 30 mineurs qu’on avait sur place, pour organiser le lien avec le consulat, l’ambassade, le ministère, pour créer une cellule psychologique sur place, pour envoyer la famille Narjissi accompagnée par quelqu’un de la direction technique nationale, Jean-Marc Béderède, pour leur permettre de venir en famille, mais aussi avec des amis. À un moment, j’ai cru, car c’est moi qui ai annoncé la disparition de leur fils aux parents Narjissi et j’ai cru, et je me suis trompé, que ma présence n’était pas souhaitée. Parce que j’avais été la personne qui avait annoncé le drame. Je me suis trompé. J’ai eu l’occasion de m’en excuser auprès d’eux et de leur parler.

On ne peut rien dire face à la douleur de parents et on se doit juste de respecter. Par contre, le courage de la Fédé, l’honneur de la fédé, et surtout pour la mémoire de Mehdi, c’est de dire la vérité. Même s’il y a une enquête qui est très dure pour le staff, qui est très dure pour la Fédé, et donc pour son président, pour le ministère aussi, notre honneur et notre responsabilité, c’est de dire la vérité. C’est bien ce que j’ai l’intention de faire et c’est bien ce que je fais.

Vous dites vous être excusé auprès de la famille Narjissi, mais Jalil, le papa de Medhi, s’est encore exprimé dans la presse en soulignant votre absence. C’est difficile de prendre une critique d’un papa en détresse?

Ma première réaction, ça a été celle d’un père. Et disons-le, je me suis posé la question de tout lâcher, de tout arrêter. Et après, je me suis dit: « Mais tu n’as pas le droit ». En fait, ta responsabilité, c’est de faire qu’il y ait transparence sur ce dossier. Après, que voulez-vous dire à la colère et la douleur d’un père? Moi, je sais qu’on n’a pas arrêté. On a énormément travaillé sur le dossier. On était en lien avec la Fédération sud-africaine, en lien avec les secours. Qu’on continue à bosser sur ce dossier. 24 heures sur 24. C’est le premier dossier au-dessus de tous les autres. Mais si j’avais perdu un enfant, j’en voudrais à la terre entière et je le comprends très bien. Et je n’ai rien à dire.

« Aller de l’exclusion temporaire ou définitive des équipes de France »

Quels sont les enseignements concernant la construction de futurs staffs, que ce soit dans toutes ces équipes de France?

Les enseignements, c’est qu’il doit y avoir un avant et un après dans toute l’organisation. De toute façon, cette fédération était extrêmement tendue sur tous ses aspects. Elle est tendue financièrement. Elle est tendue organisationnellement. Elle est tendue, je pense, du point de vue des valeurs, de son rôle sociétal, etc… Avec les états généraux, tout ça est à repenser, réorganiser. Il n’y a pas d’avantage à ces drames, parce que ces drames sont une catastrophe. Mais au moins, il y aura un point de départ. C’est que tout le monde comprend: qu’il y a une notion d’urgence et qu’il faut que le rugby regarde les problématiques en face. Et que quand on est malade, la première des choses, c’est de faire le diagnostic. Et c’est seulement quand on a fait le diagnostic qu’on est capable de traiter les problèmes.

Moi, mon intention, ma détermination, ma volonté, c’est de réussir à conduire la réforme du rugby français. Et j’espère que les clubs vont me donner un mandat clair pour ça, qui nous permettrait de travailler à une vraie réforme en profondeur du rugby français pour reconstruire sur un socle de base qui est le rugby de la base. On fait les murs avant de faire les toits et qui est aussi un socle de valeurs et de respect des valeurs. On est né à l’école, on a un rôle pédagogique, on a un rôle éducatif. C’est ce que j’appelle la fédération à mission. On a un rôle sociétal. Et moi, j’ai envie de reconstruire le rugby sur ces bases-là.

Faut-il renforcer les staffs des équipes de France avec plus d’encadrement?

Ce n’est pas forcément renforcer les staffs. C’est mettre en place des procédures qui n’existaient pas avant. C’est-à-dire que préalablement, dans l’organisation des tournées du rugby français, il y avait un principe communément admis depuis des années qui était l’autonomisation et la responsabilisation. Ça ne marche pas. Ça ne marche pas! Et il y avait tout sauf un système de sanctions. C’est-à-dire que demain, il faudrait qu’il y ait des sanctions financières pour les joueurs comme pour les staffs, des sanctions sportives qui peuvent aller d’exclusion temporaire ou définitive des équipes de France.

On se doit de gérer les choses avec beaucoup plus de fermeté, beaucoup plus de rigueur aussi. C’est bien ce qu’on a l’intention de faire, en coordination avec l’ensemble des clubs parce que la problématique existe aussi dans les clubs, on ne va pas se raconter d’histoire. S’il n’y avait que la Fédé qui traitait ça, ce serait insuffisant. Donc il faut que ce soit traité à notre niveau et au niveau des clubs. Il faut qu’on le décline aussi dans le rugby amateur, mais pas avec les mêmes leviers puisqu’on ne pourra pas faire des contrôles addiction type alcool et cocaïne dans le rugby amateur. Mais on peut mettre en place des partenariats avec la gendarmerie, on peut agir à tous les niveaux. Il y a du boulot, il y a du pain sur la planche et notre intention c’est bien de travailler.

C’est le sens de vos échanges durant ce que vous avez appelé les états généraux?

Dans les états généraux, en fait, on a clairement dit qu’il faut qu’il y ait de la sensibilisation. Il faut de la formation, il faut qu’il y ait du contrôle quand c’est possible dans le rugby pro. Et ce sera possible dès lors que le CSE, le comité d’entreprise le valide, les salariés le valident. Et ensuite, il faut qu’il y ait des sanctions. Tout ce registre-là doit être décliné. Donc maintenant, les états généraux, qui étaient des vrais états généraux, ont rassemblé des gens de toute la population du rugby. Avec quatre ou cinq personnes du rugby amateur, des gens du rugby pro, des gens des syndicats, etc… On a travaillé, on a défini un cadre stratégique. Avec Jérémy Lecha, qui est le directeur général de la Fédération Française de Rugby, on est en train de le concrétiser avec une quarantaine ou une cinquantaine de rendez-vous et d’entretiens complémentaires.

On va arriver à un process et à un cadre précis qui va se décliner. La FFR donnera le « la » et qui se déclinera aussi dans pas mal de clubs pros parce que c’est bien que tout le monde intervienne ensemble et que nous, FFR, on va décliner dans le monde amateur. Mais oui, il ira jusqu’à des sanctions et des mesures. C’est Jean-Marc Lhermet qui pilote ce dossier-là avec la Ligue Nationale de Rugby qu’il faut saluer d’ailleurs. Parce que franchement, on travaille très bien avec eux. On a compris que la Fédération Française de Rugby et la Ligue Nationale du rugby avaient besoin de parler d’une seule voix, notamment à l’international et sur le sujet de la santé des pratiquants. Et j’ai envie de dire les événements de l’été renforcent encore plus cette logique-là.

« On est en train de bien avancer avec Abdelatif Benazzi pour World Rugby »

Arriverez-vous également à trouver un accord concernant la mise à disposition des internationaux par les clubs? Le sélectionneur Fabien Galthié en avait fait une priorité à la sortie du dernier Tournoi des VI Nations…

On voit bien qu’il y a un enjeu de régénération, un enjeu de repos. On ne peut pas imaginer être champion du monde en 2027 si on demande à nos meilleurs joueurs, ceux que Fabien appelle les « premium » de faire à la fois le Top 14, la Nations Cup demain, le Tournoi des 6 Nations et la Champions Cup. Ça ne tient pas la route donc on va devoir jouer sur des effectifs plus larges, prévoir des temps de régénération, le faire au cas par cas, joueur par joueur, en discussion intelligente entre les clubs et la Fédération Française de Rugby et la Ligue nationale de Rugby. C’est vraiment ces discussions qui sont engagées, de manière très constructive et c’est comme ça qu’on construit le rugby français et c’est pareil mais bien sûr que c’est possible

Selon vous quelles sont les chances d’Abdelatif Benazzi, qui brigue la présidence de World Rugby, d’être élu?

On a avancé les pions. Au départ, il faut bien voir les circonstances. Nous on se disait que l’important, c’est d’être membre à « l’Executive Board ». Sauf que, sur sept nations dites du Nord, c’est-à-dire les « Six Nations » plus le Japon, il n’y a que deux sièges. Et sur quatre nations du sud il y a deux sièges également. Donc là, il y a un déséquilibre qui nous gêne un peu. Et les deux sièges des deux nations du Nord sont occupés par un Anglais et un Irlandais. Donc il n’y avait pas de Français là-dedans. Mais on n’a pas eu envie de pousser les Irlandais ou les Anglais dehors. On pense que l’Angleterre et la France sont deux nations majeures du rugby qui ont leur place à « l’Executive Board ». Et pousser les Irlandais dehors alors qu’on travaille très bien avec eux était un peu un non-sens. Finalement, le fait de présenter Abdelatif à la présidence de World Rugby, c’était une manière de créer un troisième siège pour une nation du Nord et d’y aller. Après, quand vous arrivez à World Rugby, nous en quatorze ou quinze mois, on a découvert des choses.

C’est toujours pareil quand vous avez une vision, qu’elle est claire et exprimée, on s’aperçoit que petit à petit, il y a des gens qui se mettent derrière vous. On est arrivé aussi fort d’un succès de la Coupe du monde, qui a rapporté énormément d’argent à World Rugby. Pas à la Fédération Française de Rugby, mais énormément à World Rugby. Avec en plus, des Jeux olympiques incroyables. Enfin il faut voir que pour le rugby à 7, il y avait 2.000 personnes à Rio en 2016, personne à Tokyo en 2021 puisque c’était la Covid, et là, on fait 530.000 personnes en six jours! Tout le monde a été bluffé parce que la France est capable d’apporter au rugby mondial. Et je pense qu’il y a une très forte attente de pas mal de pays, et des grands pays du rugby, pour que la France joue un rôle moteur là-dedans. On va voir ce que ça donne mais on est en train de bien avancer avec Abdelatif. Eh bien oui, si on pouvait aligner les planètes: la Fédé, les ligues régionales et World Rugby, ça serait assez formidable. En quinze mois, ce ne serait pas mal.

Via RMC Sport

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6 Commentaires

  1. Mazoi 21 septembre 2024 at 10h- Répondre

    Comme je te comprend
    Tu viens à peine d arriver que les peignes c.l te chargent

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  2. Le rouge et noir 21 septembre 2024 at 10h- Répondre

    N hesite plus casse toi

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  3. Félix 21 septembre 2024 at 11h- Répondre

    C’est un court de communication ou l’idée est de nous expliquer qu’en pleine nuit il fait jour.
    De la com politique avec le fameux c’est pas de notre faute c’est celle du prédécesseur.
    Après les chiffres on peut leur faire dire ce qu’on veut.

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  4. ber+de+la+serinette 21 septembre 2024 at 11h- Répondre

    qui séme le vent (pour arriver au pouvoir) récolte la tempête (pour en être chassé comme un ch.en) oui SVP casse toi

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  5. bébert 21 septembre 2024 at 12h- Répondre

    Oui …ben repose toi là encore la question ..! Mais cette fois prend la décision de te casser fantôme que tu es ! Ectoplasme !

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  6. jmBégué 21 septembre 2024 at 14h- Répondre

    Après le bouf..fon malhonnête qui l’a précédé, c’est un plaisir de lire des propos intelligents et réalistes.

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