A peine les élections terminées, l’opposant à Bernard Laporte, Florian Grill ne manque pas de mettre la pression sur les épaules du président de la Fédération Française de Rugby, fraîchement réélu ce samedi.

Lors d’un entretien accordé au journal L’équipe, ce-dernier explique être très satisfait de sa campagne malgré la défaite. Extrait:

« Je ne sais pas si on aurait pu mieux faire. On n’a pas fait de la politique. On a été sincères tout au long de la campagne et peut-être que cette sincérité n’a pas emporté la décision des clubs ? C’est la vie. Ce fut néanmoins une formidable aventure humaine avec une équipe en béton. On a parlé avec les tripes et le cœur. »

Selon lui, Bernard Laporte ne lui tendra jamais la main et refusera toujours de débattre comme ce fut le cas lors de cette campagne électorale. Extrait:

« Je regrette qu’il n’y ait pas eu de débat parce que je pense qu’il y avait des choses à dire. J’espère néanmoins que nos propositions seront entendues. Je ne l’imagine pas nous tendre la main. Ce n’est ni dans son tempérament ni dans sa manière de faire. Il utilise les mots mais il n’est pas rassembleur. En tout cas ses priorités ne me semblent pas être celles-là. Après, tant mieux pour le rugby si je me trompe. »

Pour conclure, Florian Grill met une grosse pression sur les épaules de Bernard Laporte. Extrait:

« Je crois que Bernard Laporte est à présent face à ses responsabilités. Il a promis beaucoup. Il va falloir qu’il gère dans un contexte de crises économique et sanitaire majeures. Après, moi je suis là pour le rugby et tant mieux s’il s’en sort. Et même si CVC arrive, la question sera : qui rachètera les parts de CVC dans quatre ou cinq ans ? C’est une planche de salut très inquiétante. »