La Fédération néo-zélandaise de rugby (NZR) et le géant britannique de la chimie Ineos ont annoncé, mardi, avoir trouvé un terrain d’entente après la rupture anticipée de leur contrat de sponsoring. Une décision qui met fin à un contentieux financier entre les deux parties.

Dans un communiqué commun, les deux organisations ont officialisé la conclusion d’un accord sans en révéler les détails précis. « New Zealand Rugby et Ineos peuvent confirmer qu’un accord a été conclu entre les deux parties », indique le texte. « Bien que les détails restent confidentiels, les deux organisations sont satisfaites du résultat et reconnaissent leur désir d’aller de l’avant. »

Un dédommagement pour la NZR

Selon les informations du New Zealand Herald, Ineos, dirigé par le milliardaire britannique Jim Ratcliffe, a accepté de verser à la fédération néo-zélandaise les montants dus pour l’année 2025, ainsi qu’une indemnité supplémentaire pour rupture unilatérale du contrat.

Ce partenariat, signé en 2021 pour une durée de six ans, prévoyait un apport annuel de 21 millions de dollars néo-zélandais (environ 11 millions d’euros) en échange de la visibilité de la marque sur les tenues d’entraînement des All Blacks. Toutefois, en février dernier, NZR avait annoncé qu’Ineos n’avait pas honoré le premier versement prévu pour 2025, poussant la fédération à envisager une action en justice « pour protéger les intérêts du rugby néo-zélandais et du jeu en général ».

Une stratégie sportive en pleine restructuration

Ineos, qui détient des participations dans plusieurs franchises sportives de premier plan – dont Manchester United en football, l’écurie de Formule 1 Mercedes et l’équipe cycliste Ineos Grenadiers – semble avoir revu à la baisse ses investissements dans le sport, entraînant cette rupture contractuelle avec NZR.

Désormais en quête d’un nouveau sponsor, la fédération des All Blacks se montre confiante quant à la possibilité de sécuriser un partenariat au moins aussi lucratif que celui d’Ineos. Selon plusieurs sources internes, cet épisode pourrait même, à terme, se révéler bénéfique pour la santé financière de NZR.