Même défait par Bordeaux, lors de la 18 e journée, Toulon ne se met pas la « rade » au court-bouillon, à la veille de retrouver Mayol, contre Brive (20 h 45).

Défait par une belle équipe bordelaise (28-23) lors de la dernière journée, Toulon a des choses à se faire pardonner, demain, lors de la réception de Brive, à Mayol (20 h 45).

« On ne sait pas comment le dernier match nous a échappé, mais c’est de notre faute », a admis Jocelin Suta, hier en conférence de presse. « C’est très décevant de notre part mais on va essayer de se rattraper. Enfin, on ne peut pas rattraper les points perdus à l’extérieur, mais on peut montrer un autre visage ».

« On a été nul pendant quatre minutes » Bernard Laporte

Mais, en dépit de quatre minutes en fin de première période où le RCT a été « nul », aux dires de Bernard Laporte, Toulon apparaît sûr de ses forces. Et si Suta estime que Brive aura peut-être « un sentiment de revanche, après le gros combat qu’on leur avait imposé à l’aller », nulle trace d’inquiétude dans la voix de l’international tricolore. Le double champion d’Europe en titre a pourtant laissé poindre des soucis en conquête au cours d’un second acte où Bordeaux avait fait souffrir la mêlée varoise.

Mais l’effectif du RCT, même perturbé par les allées et venues d’internationaux sur la rade pour cause de sélections, permet à Bernard Laporte d’aborder sereinement la 19e journée, entre deux tacles envers le XV de France pour défendre Maxime Mermoz – retenu pour l’Italie après avoir été écarté par Saint-André.

Fini la rigolade

Preuve de l’application qu’ont mise les Toulonnais dans la préparation de la réception de Brive, l’ancien demi de mêlée tresse des louanges au CAB « une équipe qui oscille entre la lutte pour le maintien et la qualification ». À la veille du match aller, Mourad Boudjellal promettait, lui, de « faire dix fois le tour de Mayol avec un bob sur la tête » si Toulon gagnait à Brive. Si le compliment de Bernard Laporte est aussi laudateur pour Brive que ceux de son président, une chose est toutefois certaine : à Toulon, l’heure n’est plus à la rigolade.

Source: lamontagne.fr