Une précision de taille : l’affaire des banderoles a juste entrainé la révocation d’un sursis pour suspension de terrain. Mais ce sursis avait été prononcé à l’encontre du MHR en raison des projectiles lancés sur le terrain en direction d’un joueur et d’officiels lors d’une rencontre ultérieure.

Et on ne peut objectivement pas nier que ces banderoles qui s’en prenaient à la Ligue, à Goze et à Lorenzetti en des termes peu élogieux ont été installées et sont restées apparentes toute la durée d’un match grâce à la complicité du MHR.

Si tu ne sanctionnes pas cela alors tu ouvres la boîte de Pandore et à l’avenir tu permets toutes sortes de banderoles qui s’en prendraient nommément à des personnalités du Rugby.
Imagine par exemple des messages dans des stades qui s’en prendraient à Boudjellal de façon diffamatoires (voir pire) tu trouverais ça normal ?… moi non. Ça serait inacceptable.

Alors bien sur il y a aussi le principe de liberté d’expression, mais ce qui se passe dans un stade est sous la responsabilité du club qui organise un match. C’est donc la moindre des choses que le club concerné ne se rende pas complice, si ce n’est de la confection, tout du moins de l’installation et de la visibilité de telles banderoles.
Et dans ce cas précis faut être un peu couillon pour croire qu’Altrad n’a pas souhaité faire passer un message politique qui le servait via l’affichage de « ses » banderoles.

Il a joué, il avait logiquement perdu, jusqu’à ce que la Fédération (pour des raisons qui nous ont été révélées à présent) en décidé autrement.