Fernandez Lobbe calme le jeu ( Source l’Equipe )
Fernandez Lobbe calme le jeu ( Source l’Equipe )
Le lundi 16 août 2010 à 18:51 par David Demri
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A priori, ce n’était pas censé se passer comme ça pour Toulon. Après une campagne de transferts ambitieuses (Hayman, Sackey, Smith) et des déclarations d’avant saison dans le ton, le président Mourad Boudjellal ne devait pas s’attendre à enregistrer face à Bayonne la première défaite à Mayol depuis mars 2009. Et samedi matin, même ce bon vieux Tryphon Tournesol n’aurait pas eu besoin d’un cornet auditif pour entendre le rapide discours (monologue) que Philippe Saint-André a fait à ses joueurs… De son côté, le président du RCT a décidé de bouder ses joueurs. « Les joueurs ne me verront pas. Je ne leur parle plus. J’irai les voir quand ils seront au niveau de leurs noms » déclarait-il dans L’Equipe. Il était même question de les contraindre à faire le voyage vers Biarritz, pour le prochain match, en bus plutôt qu’en avion, comme c’était initialement prévu.
L’analyse de Fernandez Lobbe
Juan Martin Fernandez Lobbe, un des Toulonnais les plus actifs de la rencontre, tente de calmer le jeu. Pourtant, il ne s’est pas exprimé face au groupe au lendemain de la défaite. « Ce n’était pas le moment de parler. C’est important que tout le monde y pense bien et revienne lundi avec beaucoup d’énergie et prêt pour continuer à travailler en restant positif »confie-t-il dans les colonnes de Var Matin. L’Argentin est pourtant lucide sur ce qui s’est passé lors de ce désormais fameux match. « On s’était dit avant le match que ça allait être très dur. C’est ce qui s’est passé. C’est dommage mais c’est une victoire méritée pour Bayonne. On a eu beaucoup de possession mais on n’a pas bien joué. On n’a pas évolué ensemble. Il nous a manqué l’intelligence, la cohésion et le respect de notre plan de jeu. On avait pour consigne de respecter les annonces, d’avancer, de garder le ballon. On ne l’a pas fait et on a perdu ».
Les leaders sont absents
Au niveau des consignes et de la cohésion, le manque de joueurs tels que Jonny Wilkinson et Joe Van Niekerk était flagrant. L’Anglais est devenu le maître à jouer du RCT en une saison. Il est le stratège indispensable pour jouer les premiers rôles. Quant au capitaine sud-africain, il est tout bonnement devenu le symbole de cette équipe, son coeur et son âme. Face à une équipe mieux organisée, plus volontaire et plus collective, comme l’était l’Aviron Bayonnais vendredi, Toulon n’était tout simplement pas au niveau.
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