Le manager de l’Union Bordeaux-Bègles, Christophe Urios s’est récemment confié sur la reprise du Top 14 et la meilleure formule à adopter, une fois que la crise sanitaire aurait été maîtrisée.

Mais le technicien de l’UBB s’est violemment fait recadrer par l’ancien président du Rugby Club Toulonnais : Mourad Boudjellal.

C’est via son compte Twitter que l’ancien patron du RCT a calmé Christophe Urios en rappelant que la priorité absolue était la santé des gens et en aucun cas la reprise du Top 14. Extrait:

« Christophe on va voir mourir des milliers de français dans les prochains jours vous pouvez toi et les autres juste fermer vos gueules sur le problème de la reprise du top 14 et les différentes formules et tes 8 points d avance et la perte de la billetterie on en parle après. »

Dans les colonnes du Midi Olympique de ce jour, le manager de la formation Girondine a été invité à s’exprimer une nouvelle fois sur la formule à adopter pour la reprise du Top 14.

Ce-dernier rappelle qu’il s’est déjà fait taper sur les doigts pour avoir donné son avis. Extrait:

« La reprise du Top 14 ? Je me suis déjà exprimé sur le sujet, et je me suis fait taper sur les doigts… Je pense qu’on va reprendre le championnat, du moins c’est comme je sens les choses. Tout sera lié au nombre de semaines qu’il nous reste. Le confinement devrait être prolongé, si l’on en croit les informations à la télé. On pourrait donc reprendre au mois de mai, et avoir une reprise très courte. Des gens réfléchissent sur les formules. L’important, c’est de prendre en compte la saison, et s’adapter au mieux. Je pense que l’on ne pourra pas aller au-delà d’une formule courte avec des quarts, des demies et une finale. Mais je ne vais pas m’épancher car on va me taper sur la gueule. » 

Dans la foulée, il concède que des choses sont bien plus importantes que le rugby à l’heure actuelle. Cependant, il précise avoir simplement répondu à une question.

Aussi, il explique n’avoir aucune leçon à recevoir. Extrait:

« Aujourd’hui, je reconnais qu’il y a des choses tellement plus importantes que le rugby que je peux comprendre que mon discours ait été considéré comme déplacé mais en même temps, mon job – et tout le monde le fait -, c’est bien de travailler sur la reprise. Ce serait totalement indécent de ne pas parler de la reprise. On m’a posé la question, j’ai répondu. C’est important pour moi : je dois protéger le travail de mes joueurs, et le travail de mon club. Je serais tellement fier d’offrir des phases finales à Bordeaux et à Laurent Marti qui les méritent. Après, je n’ai aucune leçon de vie à recevoir de qui que ce soit. Le reste, c’est de l’enfumage et cela ne me fait ni chaud ni froid donc je ne répondrai pas. D’ailleurs, quelqu’un m’a écrit au lendemain des déclarations de l’ancien président de Toulon, en me disant : « Surtout, ne réponds pas. À chaque fois que tu as envie de lui répondre, va manger une glace ! » Le problème, c’est qu’à ce rythme, je vais manger tout mon stock de glaces de l’été ! »