Fabrice Landreau n’a aucune amertume envers le Rugby Club Toulonnais

Fabrice Landreau n’a aucune amertume envers le Rugby Club Toulonnais

Le mardi 2 octobre 2018 à 18:28 par David Demri

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En juin dernier, le technicien Fabrice Landreau apprenait qu’il n’allait pas être conservé par le président du Rugby Club Toulonnais Mourad Boudjellal suite à l’élimination du RCT en barrage du Top 14 à domicile contre Lyon.

Depuis quelques semaines, ce-dernier entraîne le club de La Tremblade. Il explique pourquoi il a décidé de rebondir dans un tel club. Extrait:

« Après l’élimination en barrages du TOP 14 contre Lyon, on sentait avec Fabien Galthié que notre sort était scellé. Mais je n’avais aucune proposition pour rebondir. A vrai dire, je n’ai pas vraiment cherché, c’était trop juste. Ma priorité, c’était de penser à mes deux filles. Nous n’avions pas d’attaches à Toulon. A la Tremblade, si ! Mes parents ont acheté une maison il y a 40 ans à Ronce-les-Bains (station balnéaire de La Tremblade, ndlr). J’y ai passé toute ma petite enfance, en vacances. J’ai aussi acheté une maison ici, il y a 5 ans. On y venait en famille pendant les trêves. Et je jouais souvent le jeudi soir avec les anciens du club. »

Questionné sur son licenciement, Fabrice Landreau explique ne pas en vouloir au Rugby Club Toulonnais. Il comprend. Extrait:

« Cela fait partie des aléas. Les entraîneurs sont soumis à résultats. Dans un club comme Toulon, les enjeux économiques prédominent. On est tous conscient de cette précarité qui s’installe. En même temps, ça donne de l’adrénaline. On s’en accommode. Il n’y a rien de scandaleux, je n’ai aucune amertume. »

Questionné sur son avenir, le technicien Français explique vouloir s’inscrire dans un plan de développement d’un club. Mais pour l’heure, il ne sait pas où. Extrait:

« J’aimerai m’inscrire dans le plan de développement d’un club. Pourquoi pas piloter un programme de formation, avec des moyens importants. Ou faire des missions, ce n’est pas courant dans notre sport. Il y a deux ans, par exemple, j’avais mené un audit à Béziers. Après, où ? Tout dépend… »

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1 Commentaire

  1. Bert 2 octobre 2018 at 18h- Répondre

    J’adore le mec, quelqu’un de vrai, d’entier, je regrette sa joie de vivre communicative… Mais c’est la vie, il fait le constat juste. Bon vent Fabrice, et merci !