Fabrice Landreau, le manager adjoint du Rugby Club Toulonnais s’est exprimé mercredi soir au sujet de la saison 2016 / 2017 du club Varois.

Ce-dernier explique notamment que les nombreux changements d’entraîneurs au cours de l’année n’ont pas permis aux joueurs de tenir un cap et de capitaliser des repères. Il reste néanmoins incroyablement surpris par la saison du RCT qui a su se hisser jusqu’en finale du Top 14.

Par ailleurs, Fabrice Landreau ne manque pas d’affirmer qu’une grande partie de la population Française se frottait les mains de voir la situation compliquée dans laquelle était plongée la formation Varoise. Extrait:

« Notre analyse ne sera forcément pas très précise car quand on est loin, on est surtout spectateur. Ce qui est évident, c’est que les joueurs ont besoin de sérénité tout au long de la saison. Malgré le talent et l’expérience que les joueurs peuvent avoir, c’est sur la durée qu’on obtient des automatismes et de la confiance. Malheureusement, la saison dernière, l’équipe de Toulon a été brassée à gauche et à droite. Elle a donc eu du mal à avoir certains repères et marqueurs fixes qui lui auraient permis d’avoir un bon fil conducteur. Très généralement, on peut partir sur un nouveau projet et lorsqu’il y a une cassure, on essaie de repartir sur des choses très simples. Tout le monde attend du beau jeu, des passes et des phases très longues, mais non, je pense qu’il faut revenir sur l’essentiel et s’appuyer sur les points forts de l’équipe. C’est ce qui a été le cas à partir du mois d’avril avec Richard Cockerill. Richard a réussi à fédérer et les joueurs se sont pris en main. Il y a eu une autogestion et ils ont voulu vraiment partager le risque avec l’entraîneur. Ils se sont ensuite retrouvés petit à petit. Je suis admiratif de cela car tout a été réalisé avec beaucoup d’humilité. Personne n’a été tendre avec Toulon et je pense qu’il y a une grande partie de la population Française qui se frottait les mains de savoir que Toulon pouvait ne pas se qualifier pour les phases finales. Après, on peut parler de jeu et d’arbitrage, mais ça ne doit pas être une excuse. De l’extérieur, on peut être frustré bien évidemment quand on voit les noms des joueurs, leur talent et leur expérience. Mais dans ces moments-là, le plus important est d’aller à l’essentiel et de tenir le cap. Le fait de décrocher cette finale… c’est très bien. »