Fabien Galthié se défend face aux nombreuses critiques !
Fabien Galthié se défend face aux nombreuses critiques !
Le vendredi 23 février 2024 à 23:22 par David Demri
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Fabien Galthié a défendu ce vendredi sa position sur la faible rotation au sein du XV de France. Hormis les changements liés aux blessures, le sélectionneur tricolore fait confiance aux mêmes joueurs depuis le début du Tournoi des VI Nations malgré des performances irrégulières ou décevantes.
Après une humiliation contre l’Irlande (17-38) et une victoire poussive en Ecosse (16-20), le XV de France s’avance avec peu de certitudes vers son troisième match du Tournoi des VI Nations. Sauf peut-être Fabien Galthié. Deux jours avant de défier l’Italie, dimanche à Lille, le sélectionneur tricolore a dévoilé une composition d’équipe sans surprise et presque sans changement. A l’exception de Grégory Alldritt, forfait, et Paul Gabrillagues, le staff a choisi de faire confiance aux mêmes joueurs.
« Est-ce qu’on est tenté de modifier la composition d’équipe? Quand on fait une composition d’équipe on se pose beaucoup de questions et on s’entraîne beaucoup à la faire. Une notion importante dans notre groupe, c’est la valeur de la confiance et la valeur des hommes », a estimé Fabien Galthié ce vendredi en conférence de presse.
« On entend bien ce qui se dit et la lecture que certains ont sur la performance de nos joueurs. Parfois les commentaires nous disent de changer. Le rugby ce n’est pas la Star Academy, ce n’est pas Koh-Lanta. »
Pas au mieux de leur forme depuis le début du Tournoi 2024, certains cadres tricolores font face aux critiques. Dépositaire du jeu en l’absence d’Antoine Dupont et Romain Ntamack, la charnière Lucu-Jalibert est contestée comme d’autres joueurs. Mais pas aux yeux de Fabien Galthié et du staff qui font confiance à leurs tauliers.
« Les joueurs qui sont là, pour certains ils ont 80 sélections, 60 sélections ou 50 sélections. Ils ne sont pas là par hasard. Souvent quand ils arrivent dans le vestiaire, ils sont venus le chercher le maillot grâce à leur parcours« , a encore assuré le technicien. « Parfois on a le droit d’être un peu moins performant collectivement. On a aussi le droit d’être moins fort individuellement. Ce sont simplement des êtres humains. Mais dans la valeur de notre équipe et la construction de cette équipe, la résilience se fait collectivement et avec un respect du parcours. »
Le coach français d’ajouter: « Et rien ne dit que changer, on pourrait étudier les turn-overs massifs. Nous, on est convaincus que cela ne marche pas. Pas avec cette équipe là, pas avec l’histoire de cette équipe. »
Galthié défend sa communication
Droit dans ses bottes et toujours confiant envers ses joueurs, Fabien Galthié l’est également resté dans sa communication. Si certains observateurs, notamment Vincent Moscato et Denis Charvet sur RMC, lui ont reproché ses mots trop optimistes après la victoire compliquée en Ecosse, le sélectionneur a justifié sa position.
« Bien évidemment j’entends ce qu’on dit de bien ou de mal. Je suis très ouvert aux retours. Tout ce qu’on dit, c’est commenté de bonne ou mauvaise manière », a insisté le sélectionneur du XV de France.
« Mais les mots ont un sens. Ils peuvent faire mal, être aussi forts qu’un coup de poing. Concernant ma façon de répondre, j’essaye de faire du mieux possible avec objectivité. Sur le dernier match, à ce niveau-là, on doit être en capacité de prendre les moments difficiles. L’Irlande c’était un moment dur pour nous. Il fallait se recentrer sur l’essentiel: les hommes. »
Et Fabien Galthié de conclure un argumentaire de quelques minutes sur sa communication: « Quand Greg Alldritt dit que cette victoire est belle et moi content du contenu, je sors du vestiaire et c’est puissant. Mais le contenu est ailleurs que dans la data. Ces jeunes joueurs nous ont apporté leur puissance. Personne n’a mis en valeur les finisseurs. Ces jeunes joueurs qui sont rentrés dans ce vestiaire, ils se disent ‘on est capable de porter ce maillot’. Et ils le font. C’est un grand bonheur. Il y a plusieurs lectures sur le contenu, mais on ne tourne pas le regard dans la difficulté. C’est ce qu’a fait l’équipe de France à Edimbourg. »
Via RMC Sport
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