Le directeur sportif du Rugby Club Toulonnais, Fabien Galthié s’est confié en conférence de presse, ce mercredi après-midi au centre de Berg au sujet de la réception du Castres Olympique, programmée ce samedi après-midi au Stade Mayol.

Ce-dernier parle d’un énième huitième de finale dans cette fin de saison très serrée. Extrait:

« Ça fait un moment que l’on parle de huitième de finale et ce week-end ce sera encore un huitième de finale. Toute cette série de matches a valeur de huitième de finale. Aujourd’hui, on sent que Montpellier est détaché. Mais entre le second et le sixième tout est possible. Puis il y a deux autres équipes – Pau et La Rochelle – qui ont un peu décroché. Mais ils peuvent encore espérer en gagnant à l’extérieur ce week-end. Pau se déplace à Montpellier et La Rochelle se déplace à Toulouse. Donc tout est possible. Jusqu’à la huitième place, tout le monde peut espérer. »

Ce samedi, le coach Toulonnais concède qu’il y aura de la pression, de l’enjeu mais également de l’ambition contre Castres. Extrait:

« La pression, l’enjeu, l’ambition… il y a toutes ces notions dans cette fin de saison. L’enjeu sera là ce week-end, c’est clair. Ce sont les moments les plus excitants et les plus agréables à vivre. En plus le soleil revient et je pense que le stade sera plein. Ce sont des moments fabuleux à vivre. On touche du doigt ce que l’on peut appeler l’exaltation. C’est exaltant ! On touche du doigt l’intensité de l’émotion, la force de caractère, le combat de boxe, la recherche du KO. Nous sommes dans les extrêmes. Et c’est pour cela que c’est exaltant de vivre cela et de se préparer à cela. Samedi, nous aurons besoin de nos supporters. »

Pour conclure, Fabien Galthié avoue apprécier ce genre de moments fatidiques. Extrait:

« Ce sont des moments importants à vivre, c’est chouette. Nous sommes dans un rugby professionnel où il y a toujours des départs et des arrivées. Il y a des chics types qui vont nous dire au revoir donc c’est bien de vivre cela avec eux. On sent qu’il y a quelque chose de différent. On sent qu’il y a des sentiments, de l’affect… même si notre environnement est très pudique. Moi, j’aime bien la pudeur. Nous sommes dans un environnement où on communique beaucoup et on joue sur l’image. Il faut donc faire la part des choses entre l’image, le marketing et ce qui est intense, réel et unique comme l’émotion et l’affect. Dans cet univers-là, il y a des gars qui ont beaucoup de pudeur et qui n’en rajoutent pas. Mais ça transpire à travers leur comportement et leur regard. C’est important de ressentir cela. Il y a beaucoup de sincérité et c’est ce qui est touchant, plus que l’image. Tout cela touche à l’humain et à l’histoire de chacun. Ce sont des histoires qui font que l’on se croise. Ça a beaucoup de sens. »