Ce vendredi, le staff du XV de France a dévoilé la composition d’équipe pour affronter l’Italie, dimanche à l’occasion de la 3ème journée du Tournoi des Six-Nations.

Pour cette rencontre, le sélectionneur Français Fabien Galthié a décidé de composer un banc avec sept avants pour seulement un trois-quarts.

Interrogé en conférence de presse, le technicien des Bleus a expliqué sa décision. Extrait:

« La notion de risque existe toujours à notre niveau, qui plus est avec un seul trois-quarts remplaçant. C’est tactique et je ne vais pas entrer dans la stratégie. L’Italie est un adversaire très particulier. Avec des spécialistes sur certains secteurs de jeu, Gonzalo Quesada (le sélectionneur italien, N.D.L.R.) a transformé le visage de la squadra azzurra. On a donc choisi une stratégie pour répondre dans des secteurs clés où ils performent énormément, dont le jeu au sol. »

Il explique ne pas être inquiet en cas de pépin physique dans sa ligne de trois-quarts. Extrait:

« Il y a des joueurs qui ont travaillé avec les trois-quarts. Je vous laisse deviner lesquels. Maxime Lucu est aussi un numéro 9 qui bute et qui peut jouer parfois à l’ouverture en club. On a aussi deux troisième ligne qui ont des passés de centre (Oscar Jegou et Paul Boudehent, N.D.L.R.), ça peut rendre service. »

Il est ensuite revenu sur le match nul concédé contre l’Italie, à Lille, l’année dernière. Extrait:

À Lille, on avait déjà commis l’irréparable avec un carton rouge (Jonathan Danty, N.D.L.R.) en première période. Cette équipe nous avait poussés à la faute. Depuis l’arrivée de Gonzalo et son staff, elle est très combative sur tous les ballons, en possession ou en défense. Ça nous avait posé de gros problèmes à Lille et cet engagement de tous les instants pose aussi de gros problèmes à tous nos adversaires.

La pression est liée à l’équipe de France. Le XV de France regroupe aujourd’hui deux fois plus de téléspectateurs qu’en 2020 et forcément, ça augmente l’attente et les exigences. On ressent tout ça mais avec beaucoup de plaisir.