Lors de la réunion avec les associations de supporters mardi soir au Club House, le président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal a été questionné au sujet du staff médical du club et la longue liste des blessés lors de la saison 2016 / 2017.

Le patron du RCT a ainsi expliqué qu’il ne s’agissait pas de la faute du staff médical si les joueurs se blessaient. Il en a profité pour officialiser l’arrivée du médecin Jean-Baptiste Grisoli. Extrait:

« Ce n’est pas forcément la faute du staff médical si on a eu des blessés cette saison. On connaît quelqu’un de qualité dans la région qui s’appelle Jean-Baptiste Grisoli qui était d’ailleurs parti travailler avec l’équipe de France et il va revenir. On va prendre un ostéopathe supplémentaire. Lors des changements d’entraîneurs cette saison, ça a divisé l’autorité du staff médical. Là, on est reparti sur un vrai projet et il faut se laisser le temps. Mais ce genre de problématiques, on ne les aura plus. Maintenant, ça va être comme à l’époque de Bernard Laporte. Quand Bernard parlait, tout le monde écoutait et point barre. »

Pour sa part, le nouveau manager du Rugby Club Toulonnais, Fabien Galthié a affirmé attendre beaucoup du staff médical. Il souhaite que les joueurs se soignent exclusivement via le staff médical et non pas ailleurs. Extrait:

« Le staff médical sera très important car on souhaite que les mecs se fassent soigner au club. Nous, on est là que pour les joueurs. On pense jours et nuits aux joueurs. Donc le médecin Jean-Baptiste Grisoli devra être vigilant. Il lui faudra avec lui un staff de kiné qui soit présent et qui lui permette de suivre les joueurs au quotidien. Il faut qu’ils aient confiance en ce qu’on leur propose. Le staff est là uniquement pour eux, pour leur proposer des solutions. Les joueurs sont des cibles faciles. Un joueur de rugby a tout le temps mal quelque part, il faut le savoir ça. Souvent, un pote à lui va lui dire: « je connais un mec de l’autre côté de la montagne, il te met de l’herbe sur la jambe et tu n’as plus mal », il va vouloir aller le voir car il a toujours mal. Donc ce n’est pas quelque chose de facile car c’est un drôle de challenge dans le rapport psychologique. Et on ne veut pas que les joueurs fassent n’importe quoi. On essaie de construire une belle organisation donc ça demande de l’énergie. Pour nous c’est facile car on arrive avec les crocs. Mais il y a des gens qui sont déjà en place et il faut les mobiliser. »