Interrogé en conférence de presse, le manager du Rugby Club Toulonnais, Fabien Galthié est revenu sur la prestation mitigée de ses joueurs contre les Scarlets, ce dimanche après-midi au Stade Mayol.

Ce-dernier regrette bien évidemment les 25 minutes durant lesquelles ses joueurs perdent totalement le contrôle du match. Extrait:

« On termine le match dans leur camp avec la possibilité de marquer un essai et on ne le fait pas. On termine fort le match tout de même, mais tu as en mémoire les 20 minutes où on a été en difficulté et où on a été bousculés par cette équipe. On prend vingt points… On savait que cette équipe – qui a gagné le Pro 12 l’an dernier et qui a déjà gagné cinq matches sur six cette saison – allait nous poser des problèmes. Quand tu vois les 35 premières minutes de jeu, on se dit que c’est propre, qu’on est en place et qu’on est cohérent. Puis après il y a les 20 – 25 minutes où l’on perd le contrôle du match. On se prend un carton jaune et on se retrouve à 14. »

Il a en revanche apprécié les entrées en jeu de ses remplaçants. Extrait:

« La rentrée de certains joueurs nous font beaucoup de bien dont notamment celles de François Trinh-Duc, Rudy Gahetau, Anthony Etrillard, Levan Chilachava, Juandré Kruger, Semi Radradra. Ils nous ont apporté un supplément d’énergie. »

Pour conclure, Fabien Galthié affirme que trois joueurs Varois ont énormément manqué durant cette courte victoire contre les Scarlets, à savoir Samu Manoa, Duane Vermeulen et Romain Taofifenua. Extrait:

« Par moment on est propre et on a le contrôle, on sait se montrer efficace. Dans d’autres moments, on n’est plus propre et on perd le contrôle et on subit. C’est un éternel recommencement… C’est notre 16ème ou 17ème semaine de travail pour ceux qui ont commencé la saison avec nous. Je pense que par rapport au collectif qui était mis à notre disposition, il nous manquait des joueurs un peu solides qui sont capables de mettre la main sur le ballon. Je pense notamment à Samu Manoa, à Duane Vermeulen ou encore à Romain Taofifenua. Ces trois joueurs ont le même profil. Ils nous permettent d’avoir une assise car ils tiennent le ballon et on peut jouer autour d’eux. On a encore trop de fragilités, mais ça fait partie d’une équipe qui doit évoluer et qui doit jouer collectivement. Quand on perd le fil, c’est qu’on ne joue pas très collectivement. »