Eviter l’implosion ( Source Rugby 365 )
Eviter l’implosion ( Source Rugby 365 )
Le lundi 30 août 2010 à 10:10 par David Demri
Publicité
« Je ne suis pas seulement le président des victoires. Je suis aussi le président des défaites. » Mourad Boudjellal a changé de costume depuis la reprise. Alors qu’il avait fixé comme objectif à son équipe de rester invaincue à domicile cette saison, ses joueurs ont déjà perdu leurs deux premiers matchs à Mayol. D’abord contre Bayonne (22-26), lors de la première journée, puis vendredi face au Racing-Métro (31-36). Deux sorties de route inquiétantes pour un prétendant déclaré au Brennus. Et malgré une seule victoire, à Biarritz (3-13), le président du RCT, passablement énervé voilà deux semaines, se veut aujourd’hui rassurant. « On a joué trois matchs sur vingt-six, dit-il. On fera le bilan à l’arrivée. Moi, je suis intimement convaincu qu’il y a de belles journées et de belles victoires qui nous attendent. On a un passage compliqué, on est en manque de confiance. Il faut passer ce cap. » Remettre le club à flot. Et faire que La Rade redevienne une place forte du Top 14.
« Les années se suivent mais ne se ressemblent pas, reconnaît le manager Philippe Saint-André. L’année dernière, nous étions invaincus à Mayol, cette saison, on perd nos deux premiers matchs. Il va falloir se reconcentrer. Nous avons deux matchs en peu de temps, deux déplacements en plus. Le calendrier est très bien fait… » A La Rochelle, mercredi, puis à Brive, dimanche, le RCT doit réagir. Se montrer plus discipliné mais aussi imaginatif. Car, en panne de confiance et peut-être tout simplement de talent derrière depuis le départ de Sonny Bill Williams, les Varois ont cruellement manqué d’initiatives vendredi dernier. « Il n’y a pas le feu, reprend PSA. Des matchs tourneront en notre faveur. L’année dernière, tout nous souriait. Aujourd’hui, c’est un peu compliqué. Nous sommes dans le dur. On va voir si nous sommes un vrai groupe, un vrai club. Il va falloir se serrer les coudes, être positif et récupérer des points. »
Pour le moment, il n’est pas question de parler de crise. Ni de tomber dans la sinistrose malgré ces deux défaites à domicile, une première depuis 2006. Le discours pourrait bien sûr évoluer en cas de double contre-performance cette semaine. Boudjellal : « Ce n’est pas la peine de faire la révolution à Toulon, ce n’est pas la peine d’appuyer sur les joueurs, ce n’est pas la peine de virer Philippe Saint-André en disant que c’est le plus mauvais entraîneur du monde. Ce n’est pas la peine de remettre tout en question. On a construit quelque chose depuis quelques années. On va essayer de faire en sorte que les fondations soient solides. Quand tu construis un truc et qu’il ne résiste pas à la première tempête, c’est que tu as construit quelque chose qui est en bois. On va essayer de résister à cette tempête. Et comme écrivait Nietzsche, ce qui ne tue pas rend plus fort. » Mayol veut y croire. Et ne pas assister au crépuscule de ses idoles.
Publicité
Comments are closed.
Quand je vois la photo de Lamont au contact, qui ferme les yeux, je comprends mieux pourquoi il donne jamais un ballon…
Moi j'y crois a 200% mourad reste a ta place le pro c'est le Goret lui c'est un pro……… MERCREDI ON VA LES DESTRONCHER!!!!!!!!!
ALLEZ TOULON