Esteban Abadie annonce la couleur : « Il faut tout lâcher contre Bordeaux ! »
Esteban Abadie annonce la couleur : « Il faut tout lâcher contre Bordeaux ! »
Le vendredi 1 septembre 2023 à 18:44 par David Demri
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Le troisième ligne Toulonnais Esteban Abadie s’est confié en conférence de presse.
Ce-dernier a indiqué se sentir très bien à Toulon, lui qui est arrivé sur les bords de la Rade cet été en provenance de Brive. Extrait:
« Je me sens très bien, l’intégration c’est très bien passée, je suis ravi de mes premiers mois dans ce club. J’ai la chance de jouer et d’enchaîner. Rien n’est acquis, je le sais, je prends du plaisir sur le terrain, je veux continuer d’en prendre et jouer chaque week-end. J’ai la chance de pouvoir chaque week-end, je suis super content et j’espère que ça va durer le plus longtemps possible. Je me sens bien mentalement et physiquement. A mois de faire de bonnes performances tous les week-ends et me donner la chance d’enchaîner comme ça. Je continue de bosser pour car rien n’est acquis. »
Il ne manque pas de parler du secteur de la touche. Extrait:
« La touche est un secteur que j’apprécie et c’est l’une des raisons pour lesquelles ils m’ont recruté. J’apporte mon expérience avec Swan Rebbadj et Charles Ollivon. Il y a une chance à saisir et j’essaye d’apporter à l’équipe. Je travaille avec Sergio Parisse, c’était un grand joueur, je le regardais à la télé quand j’étais petit. On communique bien, il apporte toute son expérience dans ce domaine tout comme Alun-Wyn Jones, c’est très enrichissant. »
Il l’annonce : Toulon compte tout lâcher contre Bordeaux. Extrait:
« Il faut tout lâcher contre Bordeaux. C’est une saison particulière avec la Coupe du monde. On a sept semaines de coupure ensuite donc on veut tout lâcher comme si c’était le dernier match de la saison. On ne va pas jouer avec le frein à main. On veut y aller pour tout donner et gagner.
On a une défaite frustrante à Lyon car si on regarde le score du match, ça ne résume pas la rencontre. On espérait mieux. On est reparti avec zéro point malheureusement. La semaine dernière on gagne même si ce n’était pas le plus gros match. Il faut ramener des points de Bordeaux si on veut réussir ce premier bloc. On sait que ce sera très compliqué mais c’est notre objectif.
Les Bordelais seront devant leurs supporters, il y aura 30 000 supporters, un dimanche soir à 21h00. Ils vont jouer de partout, ils sont conquérants et produisent beaucoup de jeu. La pression est sur leurs épaules. On ne va pas s’affoler et on va prendre le match comme il vient.
On est en place défensivement et on a nos structures offensivement. On a va rester dans nos standards avec une grosse pression défensive, jouer les ballons en contre attaque quand ils sont bon à jouer. On va essayer de leur mettre une grosse pression et se nourrir de leurs erreurs.
Il y a eu beaucoup de ballons tombés dans la zone de marque, il y a eu 15 turnover la semaine dernière et c’était trop. Il faut plus de précision sur ces petites erreurs de main. Il faut arriver à progresser sur ce domaine. »
Questionné sur le jeu offensif assez discret du RCT, il ne se dit pas inquiet. Extrait:
« Non, ça ne nous inquiète pas car Masi nous propose un système de jeu que l’on maîtrise petit à petit. On a eu des occasions d’essai mais on ne les transforme pas. Il faut être plus précis dans la zone des 22 mètres. On s’est procuré des occasions mais on ne les converti pas. Donc ça ne nous inquiète pas vraiment. »
Il a également expliqué pourquoi le groupe Toulonnais a été marqué par cette défaite contre le LOU. Extrait:
« C’est un bloc de trois matches, on n’a pas de mal à swticher mais on a été frustrés de ne pas ramener des points de ce match. On était devant au score et au final on ne prend même pas le bonus défensif, c’était frustrant. Je pense qu’inconsciemment, on a tous gardé ce match dans un coin de la tête pour le match contre Bayonne. Ca s’est ressenti sur le terrain. »
Pour conclure, Esteban Abadie évoque sa première à Mayol contre Bayonne. Extrait:
« Je n’avais pas de pression pour ma première à Mayol, plutôt de l’excitation. Vivre cela du côté Rouge et Noir c’est différent, c’était que du régal, du bonheur. Avec la victoire, j’en garde un très bon souvenir. Je vais du Racing et pour le coup, on était dans l’anonymat. A Paris, la moitié des personnes ne savent pas ce qu’est le rugby. A Brive, la ville tourne autour du rugby. Et à Toulon, la ferveur est encore différente. Lors de mes quatre dernières années, j’ai pris l’habitude. Ici, tu sens que les gens sont transcendés par le rugby. »
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