Titulaire cet après-midi face au Racing 92 dans le cadre de la 6ème journée de Top 14, Esteban Abadie s’est longuement livré dans Var Matin.

Le troisième ligne indispensable et néo international revient sur son enfance et sa découverte des sports, lui qui est issue d’une grande famille de sportifs.

Esteban Abadie explique avoir vécu entre Paris et la Côte Ouest, ce qui lui a permis notamment de devenir champion de France de Bodyboard minimes :

« Mes premiers souvenirs, je les situerais vers 4-5 ans. Soit à Paris, dans le 14 arrondissement où j’ai grandi. Soit au Pila, où nous avions une maison de famille, et où j’ai passé toutes mes vacances. J’étais constamment avec Adrien, mon frère jumeau, et on rigolait en permanence.Je suis né au Mans, où vivent mes grands-parents maternels, mais je n’y ai jamais vécu » 

A Paris, le troisième ligne raconte on quotidien et révèle en avoir eu assez de la natation alors qu’il était en sports-études au collège :

« La vie est simple, je vais à l’école, je suis avec mon frère, on a nos potes, je regarde les matchs du PSG, je fais du foot, du judo, du tennis. De la natation, également. Mais c’est ingrat, tu fais des longueurs, t’es tout seul, tu t’entraînes avant d’aller en cours, c’est affreux. »

Et alors qu’il ne supporte plus la natation, Esteban Abadie finit par s’essayer à une nouvelle discipline, mais pas le basket que sa mère a pourtant pratiqué à haut niveau :

« Avec mon mètre 88, je ne suis déjà pas le plus grand sur un terrain de rugby, mais alors sur un parquet de basket, je serais carrément le plus petit. Non, je me suis mis au rugby. »

Une décision qui fait sens pour celui qui n’est autre que le fils de Geofrey Abadie, ailier champion de France avec le Stade français (1998) et le Racing (1990).

International et indispensable au Rugby Club Toulonnais, il semblerait qu’Esteban Abadie ait pris la bonne décision.