L’ouvreur du Rugby Club Toulonnais, Enzo Hervé s’est confié via Midi Olympique à l’approche du match à venir contre le Stade-Français Paris, programmé ce samedi au stade Mayol.

Ce-dernier a expliqué son départ de Brive pour rejoindre le club Varois.

Il l’affirme : Toulon a été un véritable électrochoc pour lui. Extrait:

« J’ai troqué la pression du maintien pour celle du haut du classement. Il u a quelques saisons, malgré les sollicitations, j’ai pris le pari de grandir avec Brive. La décision ne m’a pas forcément souri. J’ai moins joué et je n’ai pas pu éviter la relégation. J’ai eu l’opportunité de venir à Toulon. Elle est arrivée à un moment inattendu par rapport à mes prestations. Je l’ai saisie pour m’enlever cette étiquette de bon joueur, incapable de briller en dehors de Brive.

On m’a mis dans une case : j’étais devenu un ouvreur qui savait uniquement utiliser son pied, avec des qualités utiles pour jouer seulement le maintien. Ici, je montre que je suis resté un joueur de main, qui aime attaquer la ligne. J’ai toujours su que j’étais capable de bien me comporter dans une équipe du haut du classement, mais il fallait que je me donne les moyens physiques.

En professionnel, je n’ai jamais été aussi affûté. Sans manquer de respect, j’étais tombé dans une forme de confort à Brive. J’ai fait de manière inconsciente moins d’effort. Quand Toulon est venu me chercher, j’ai eu un électrochoc. Je voulais arriver prêt pour me concentrer immédiatement sur le rugby. J’ai compris qu’il fallait me remettre au travail pour répondre aux exigences de ce club. »

Il précise que la forte concurrence qui règne à son poste lui permet d’évoluer et de travailler deux fois plus. Extrait:

« Je suis un compétiteur. Ce club et cette concurrence me poussent à faire mieux. J’apprécie travailler avec Dan Biggar. C’est un immense joueur. Nous sommes complémentaires mais nous voulons jouer tous les deux. A Toulon, tu sais qu’il est dur de gagner sa place. »

Pour conclure, Enzo Hervé avoue regretter sa tentative de pénalité manquée contre Toulouse en fin de match. Il évoque une remise en question. Extrait:

« J’ai des coups de pied manqués, qui me restent en tête. A Toulouse, j’entre avec de la fraîcheur et je dois passer la pénalité pour valider le bonus défensif. Je n’ai pas récompensé les mecs, et c’est le minimum que je dois apporter à l’équipe. C’est mon boulot de le faire. Ca participe à une remise en question mais ça ne me fait pas douter. »