En grande colère, Jalil Narjissi demande une nouvelle fois à Florian Grill de démissionner !
En grande colère, Jalil Narjissi demande une nouvelle fois à Florian Grill de démissionner !
Le lundi 28 avril 2025 à 0:47 par David Demri
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Invité de Bartoli Time sur RMC ce dimanche, Jalil Narjissi, le père de Medhi, a partagé son émotion après la disparition de son fils lors d’un stage en Afrique du Sud l’été dernier. Il déplore également le manque d’accompagnement de la FFR et de son président Florian Grill.
« On est détruits. » Huit mois après la tragique disparition en mer de Medhi Narjissi lors d’un stage avec les U18 du XV de France, la famille du jeune rugbyman vit un cauchemar. Mais surtout, elle ressent « de la colère » et essaie de comprendre ce qui a bien pu se passer le 7 août dernier en Afrique du Sud.
« Personne ne peut ressentir ce qu’on ressent. On est très en colère, mais on est lucide dans notre colère. On a confié notre fils à la Fédération française de rugby. On n’a jamais récupéré notre fils », assure avec beaucoup d’émotions Jalil Narjissi, le père de Medhi, dans l’émission Bartoli Time sur RMC.
« Il y a eu des fautes graves du staff, des encadrants. Aujourd’hui, on cite deux personnes, mais ils étaient neuf ou dix à être sur place, à avoir cautionné cette récupération musculaire organisée par le préparateur physique, avec ou sans l’accord du manager. »
Pour la famille du jeune rugbyman, la Fédération reste la principale responsable de la « catastrophe » en raison de « l’organisation » et « de l’encadrement des mineurs ». « On comprend pourquoi ce drame a eu lieu », confie Jalil Narjissi.
« Ça aurait pu être plus qu’une tragédie »
Huit mois après la disparition de Medhi Narjissi, l’enquête est toujours en cours. L’ancien manager de l’équipe de France U18 Stéphane Cambos avait été placé en garde à vue le 15 avril dans les locaux de l’hôtel de police d’Agen, avant d’être relâché. Pour avancer sur cette enquête, les enquêteurs qui agissent dans le cadre de l’information judiciaire ouverte pour homicide involontaire, peuvent notamment s’appuyer sur un long rapport de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche.
« Bien sûr que c’est toujours long. On est détruits, on ne dort plus. Les encadrants qui étaient sur place ont eu cette initiative de faire ce truc à cet endroit très dangereux. Il y a tous ces encadrants qui ne s’y sont pas opposés. Notre fils a disparu. Ils étaient 26 ou 27 dans l’eau. Ça aurait pu être plus qu’une tragédie. C’est horrible mais il aurait pu y avoir plus de victimes. Le fait d’avoir laissé notre fils comme ça, sans aucune action de secours, sans aucune opposition à cette séance à cet endroit-là… Tout est catastrophique. »
Grill dans le viseur
Abattu, le père de Medhi Narjissi regrette le manque d’accompagnement général depuis la tragédie, horsmis celui du Stade Toulousain, « présent au quotidien », et le SU Agen, le club formateur du jeune homme. Dans sa ligne de mire, Jalil Narjissi en veut à Florian Grill, coupable selon lui de ne pas assumer ses responsabilités.
« Je l’ai dit plusieurs fois: ce n’est pas Florian Grill qui a mis notre fils à l’eau. C’est lui le responsable de ces encadrants. Nous avons confié de notre fils à la Fédération qui a composé ce staff. Il y a eu le poste de chef de délégation qui a été supprimé. Pourquoi ce poste a-t-il été supprimé ? Pourquoi Monsieur Grill ne nous a pas accompagnés ? Pourquoi il n’était pas à nos côtés ? Pourquoi il part en Argentine pour un autre problème ? Pourquoi, pour la disparition d’un adolescent, il n’est pas à nos côtés ? », fustige-t-il.
S’il a eu des échanges avec le président de la FFR via WhatsApp, il regrette que la Fédération soit « au abonnée absente ». « Monsieur Grill nous a annoncé la catastrophe. On lui a exigé de se rendre sur place. Je lui ai dit qu’il avait toute ma confiance, qu’il allait faire la lumière là-dessus. Nous avons demandé qu’on rende hommage à notre fils. C’est une chose qui été faite, c’est le minimum. »
« Aujourd’hui, on est tout seul, on a personne. La Fédération est au abonnée absente. Mon fils a disparu il y a huit mois et demi. Notre famille est dévastée, notre fils a pris perpétuité, il est décédé. Il faut que Monsieur Grill assume ses responsabilités. »
« Aujourd’hui, il y a beaucoup de choses que Monsieur Grill dit qui sont fausses », assure Jalil Narjissi. « Il n’était pas à nos côtés. Il était en tournée électorale le jour où mon fils a disparu. Il avait la possibilité de nous accompagner. On a eu son planning en temps et en heure. Ce n’est pas lui qui a mis notre fils dans l’eau. Ce n’est pas lui qui a pris cette décision. On le sait tout ça. Je l’ai assez dit. Aujourd’hui, il faut qu’il assume ses responsabilités, tout simplement. »
Via RMC Sport
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la il en fait trop c’est les accompagnants les responsables
Responsable mais pas coupable
Sauf si vous êtes patron d’entreprise
C’est la nouvelle France !
Le Pdt a préféré passer du temps avec les 2 quetards en Argentine..
J’ai perdu mon fils dans des conditions tragiques également, et je comprends la rage de cet homme.
Comme lui, j’ai cherché à calmer ma douleur en cherchant des coupables qui auraient pu, qui auraient du….dire, faire,…
Il en trouvera des vrais et des pas tout à fait faux. Mais, ce n’est pas ça qui apaisera son chagrin.
De manière plus particulière, c’est Grill qui a pris à juste titre la responsabilité d’appeler Mr Narjissi et bien évidemment ça ne s’est pas bien passé. Il devenait alors assez difficile pour Grill de l’accompagner.