En colère, Franck Azéma recadre les dirigeants de Clermont
En colère, Franck Azéma recadre les dirigeants de Clermont
Le jeudi 30 décembre 2021 à 11:38 par David Demri
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Le nouveau manager du Rugby Club Toulonnais, Franck Azéma s’est confié dans les colonnes du journal L’équipe pour évoquer sa situation conflictuelle avec les dirigeants de son ancien club de Clermont.
En colère, le technicien n’a pas manqué de régler ses comptes avec son ancien président Jean-Michel Guillon mais également avec le directeur administratif Jean-Luc Loignon.
Franck Azéma affirme dans un premier temps avoir décidé de quitter Clermont pour le bien de l’ASM et non pas parce qu’il avait trouvé un autre projet sportif. Extrait:
« Quand j’évoquais mon départ, c’était dans l’intérêt du club et ça s’est retourné contre moi, sur le thème : « Il avait anticipé, il avait tout manigancé avant ». Mais c’était faux ! Un jour, je suis allé voir ma femme et je lui ai dit : « Je pense que le club doit prendre une autre direction et si ça se trouve, à la fin de la saison, je vais me retrouver sans rien ». Et c’est ce qui s’est passé ! Et comme l’ASM a prétendu que je démissionnais, alors que cela est impossible en contrat à durée déterminée, je n’ai pas eu droit au chômage… Je suis allé à Pôle Emploi, la personne qui m’a reçu n’entendait rien au rugby et m’a fait remarquer : « Plus personne ne marque « démission de mon employé ». C’est vraiment qu’ils ne voulaient pas que vous touchiez le chômage ». C’était petit ! Alors quand on me dit que c’était manigancé… C’est gonflé et faux ! Je n’étais protégé par rien, je voulais juste être honnête avec mon club. »
Il précise que l’offre de Montpellier est venue seulement après.
Franck Azéma recadre virilement le directeur administratif de l’ASM, Jean-Luc Loignon. Extrait:
« Montpellier, c’est venu après. Mais très vite après, parce que notre monde du rugby est très petit et que ça s’est su que je risquais de partir. Et quand Montpellier s’est manifesté, la première personne informée a été le président Guillon. Le problème, c’est que je suis resté avec lui sur le fonctionnement que j’avais eu avec René Fontès et Éric de Cromières : je me suis livré à lui de la même manière en lui faisant part de mon usure. J’ai été le plus transparent possible avec mon président et je pense qu’il l’a mal perçu. Quand je vois aujourd’hui où on en est, je me dis qu’il l’a pris pour lui et qu’il a été mal entouré. Je constate que Jean-Luc Loignon (directeur administratif de l’ASM), n’a pas été un bon conseil. Ça s’est transformé en quelque chose de personnel et on s’est éloigné de ce qui était important pour l’équipe. »
Selon lui, l’ASM en a fait une affaire personnelle. D’ailleurs, Jean-Luc Loignon lui a dit qu’il pourrait partir de l’ASM, mais qu’il ne pourra pas s’engager avec Montpellier, justement pour lui mettre des bâtons dans les roues. Extrait:
« L’ASM en a fait quelque chose de personnel, je le sais : dans son bureau, Jean-Luc Loignon m’a dit : « Tu peux partir où tu veux sauf à Montpellier ». Je n’avais jamais rien signé avec Montpellier, je les avais juste écoutés et j’avais échangé avec eux, sans parler de m’engager ! Après mon échange avec le président Guillon, Clermont a voulu insérer des clauses, en cas de départ, qui étaient liées avec mon lien supposé avec Montpellier plutôt que par rapport au lien que j’avais, moi, avec l’ASM. D’ailleurs, je n’ai jamais signé ces clauses. »
Franck Azéma conclut en affirmant ne pas du tout comprendre son ancien président et le directeur administratif de l’ASM. Il évoque une affaire d’ego et se dit clairement agacé par l’attitude de ces deux personnes. Extrait:
« Je ne comprends pas l’attitude du président et de M. Loignon : c’est devenu une histoire d’ego ! Je pense que l’ASM c’est plus grand que ça. Ce qui m’a agacé, c’est que je sais qu’en interne, notamment en comité directeur, il a été dit que je trahissais le club. Si j’avais été un traître, ça se serait su en onze ans à Clermont… Ce club m’a beaucoup donné et moi j’ai toujours essayé de lui donner le maximum à cette équipe, comme joueur puis comme entraîneur. J’ai beaucoup de respect pour ce club, je ne balancerai jamais du mal dessus. Mais je suis agacé de l’attitude de ces deux personnes, parce qu’elles en ont fait un cas personnel. »
Cette affaire sera prochainement jugée devant les prud’hommes puisque Clermont réclame des indemnités de départ.
Affaire à suivre…
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Alors nous, on a un mauvais président, mais Clermont c’est encore pire…
Je relève beaucoup d’incohérences dans ce commentaire. « Impossible de démissionner en CDD »… euh si, mais dans ce cas, l’ASM est en droit d’exiger des dommages et intérêts. De plus, FA indique « 11 ans à Clermont », mais à ma connaissance c’est maxi 2 CDD; au delà de ce nombre, le CDD se convertit en CDI et vu que la durée d’un CDD ne peut pas excéder au maximum 24 mois, avec qui a-t-il donc signé les 7 ans restants? en plus, le discours avec la personne de pôle emploi (qui et dans quel contexte ?) est plutôt hors-sol… pour finir, sachant que FA n’arrête pas de mettre en avant le respect du club et du groupe, le plus simple n’aurait-il pas été d’attendre la fin de saison avant de partir? avec sa réputation, je ne doute pas un seul instant que de bonnes équipes l’auraient contacté en temps utile et chacun aurait eu le temps de s’organiser. Je trouve son attitude surprenante car cela me fait penser à des chamailleries de cour d’école et de conflits d’ego (des deux côtés d’ailleurs). Personne n’en ressort grandi…
Remember la poste condamnée après avoir prolongé des centaines de CDD durant les années 80/90…Je doute fort que l’inspection du travail est mis son nez dans la filiale de Michelin à savoir L’Asm ..
Sauf que si tu renseignés un peu tu saurais que tous les entraineurs ainsi que les joueurs ont des cdd puisque des dates de fins de contrats sont fixées.. ce ne sont pas des Cdd classiques bien entendu puisque spécifiques au monde du sport ou de la culture…
Gringo03
Effectivement la durée d’un CDD dans le domaine sportif peut aller jusqu’à 5 ans, sauf que FA indiquait un total de 11 ans et pas 10, ce qui me faisait donc penser à un contrat standard auprès d’une autre structure pour diverses raisons (contournement du SC …). Ce que j’ignore en revanche c’est si en cas de contrat sportif on peut dépasser le nombre de 2 CDD maxi ou non? et si oui, les conditions de rupture sont-elles les mêmes que pour un contrat standard ?
Plusieurs club dont l’aviron avec Dourthe on été condamnés avec transformation du CDD en CDI. C’est d’ailleurs étonnant qu’ils puissent se trouer là dessus
Il peut mentir mais à ce point et aussi explicitement ce serait extrêmement osé !!!!!
Moralité :
» Ne pas confier son avenir à l’oignon!!!! »
L’air de rien en chargeant principalement le trou duc, il offre une porte de sortie au groupe Michelin.
Ils peuvent virer le glandu, sans s’en prendre directement au guss qu’ils viennent de mettre en place, et essayer de repartir du bon pieds !!!!
Guéguerre de cours de récré
Ce club de Clermont est tombé bien bas !
Oui et je suis inquiet pour Belleau.
Laissons faire les prud’hommes si ce que raconte FA est vérifié.. alors pas de problèmes!
Fontes et de cromieres doivent se retourner dans leurs tombes devant autant de cynisme et d amateurisme de la part de guillon et son oignon
L asm est tombé très bas à cause de ces gestionnaires déshumanises de pacotille
on sa bas l’oignon.