Emmanuelli espère que sa quatrième finale sera la bonne

Emmanuelli espère que sa quatrième finale sera la bonne

Le mercredi 6 juin 2012 à 17:58 par David Demri

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Triple finaliste malheureux avec Clermont, Laurent Emmanuelli espère décrocher son premier titre samedi contre Toulouse. Le pilier toulonnais (35 ans) sait à quel point une finale perdue est difficile à digérer.

Laurent Emmanuelli, pourquoi préparez-vous la finale loin de Toulon ? Pour maintenir la pression ou l’enlever ?
C’est un peu des deux. On connaît la ferveur et la fièvre qu’il y aurait pu y avoir à notre retour à Toulon. Le staff, volontairement, a voulu nous enlever un petit peu de pression supplémentaire parce que de la pression il y en en aura rien qu’avec l’événement. C’est une bonne chose qu’on ait pu se recentrer sur l’événement et vivre des moments en vase clos même si c’est vrai qu’on aurait bien aimé saluer nos proches, nos amis, la famille. Mais ça va tellement vite, une finale, c’est l’aboutissement d’une saison, il faut la préparer de la meilleure des façons.

Vous avez vécu et perdu trois finales avec Clermont. Quels conseils allez-vous donner à vos coéquipiers ?
Ce serait prétentieux de ma part. Le seul conseil que je peux donner, c’est qu’une finale, c’est bien d’y être mais avant toute chose, et c’est un peu terre à terre de le dire, il faut la gagner. C’est merveilleux pour la renaissance du rugby à Toulon car il y a eu une longue période de disette. Il faut vite regarder devant. Le vécu, c’est le pragmatisme. La finale, c’est bien mais si on s’arrête là, ce sont des plaies qui sont difficiles à cicatriser et que l’on garde toute une vie.

Pourquoi Toulon brille-t-il cette année et va jouer la finale ? Qu’est ce qui a fait la différence ?
C’est un groupe qui malgré les diverses expériences des uns et des autres, et pour beaucoup dont le palmarès parle de lui-même, a manqué de vécu commun. La première saison, même si des joueurs nous ont quittés depuis, nous a permis de grandir au travers des échecs comme des victoires. L’année dernière nous a marqué au fer rouge parce qu’on pensait in extremis pouvoir se qualifier et on a échoué sur la dernière marche à Montpellier. Tout ça nous a quand même forgé un esprit collectif qui j’espère va nous servir pour aller jusqu’au bout.

Le mois dernier, vous avez battu Toulouse (25-22) à Mayol. Ce match peut-il vous servir pour samedi ?
Ce n’est pas du tout le même contexte. C’était important pour nous de s’imposer à la maison. Mais une finale est un événement tellement particulier. Il ne faut pas regarder derrière. Ce qu’il nous faut c’est qu’on se concentre d’abord sur nous-mêmes, qu’on essaye de donner le meilleur de nous-mêmes et qu’on soit habité par cet état d’esprit qui nous a permis de nous redresser. Cela fait un mois et demi qu’on dit qu’on ne joue pas très bien, certes, mais l’abnégation du groupe a fait qu’on a pu se hisser jusqu’en finale. Maintenant le plus dur reste à faire.

Source: rugby365.fr

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  1. MAXRCT 6 juin 2012 at 19h

    En espérant que tu ramènes le brennus a Toulon tu le mérites mille fois pour l ensemble de ta carrière .

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