Emmanuel Meafou raconte ses premiers pas dans le rugby : « Ma mère essayait de me rendre plus méchant dans le jeu »
Emmanuel Meafou raconte ses premiers pas dans le rugby : « Ma mère essayait de me rendre plus méchant dans le jeu »
Le vendredi 14 mars 2025 à 12:37 par David Demri
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Emmanuel Meafou, le puissant deuxième ligne du Stade Toulousain, traverse un Tournoi des 6 Nations particulièrement marqué par des rebondissements. Après avoir été titulaire lors des deux premiers matchs, une infection pulmonaire a interrompu son élan.
Absent lors de la victoire en Italie, Emmanuel Meafou a ensuite fait son retour en tant que remplaçant lors du superbe succès des Bleus en Irlande.
Ce samedi 15 mars, lors du dernier match contre l’Écosse, il sera à nouveau sur le banc des remplaçants, avec la possibilité de décrocher son premier titre avec le XV de France.
Pour un joueur qui a obtenu récemment la nationalité française après avoir grandi en Australie, un trophée serait particulièrement symbolique.
Via Sud-Ouest, il se confie sur ses premières années en Australie. Extrait :
Mon papa n’avait qu’un peu joué, lorsqu’il était au collège. Mais en Australie, le sport numéro un est le rugby à XIII. On a commencé à le regarder à la maison, et mes potes au collège y jouaient aussi. C’est comme ça que j’ai commencé le rugby.
Loin de l’image du joueur imposant qu’il incarne aujourd’hui, Emmanuel Meafou décrit son enfance comme étant marquée par une grande timidité. Extrait :
Comme j’étais trop gros, je faisais gaffe à ne pas faire mal aux autres. J’étais trop timide, trop gentil dans le jeu (sourire). Les plus petits que moi étaient plus méchants : n’ayant pas de gabarits, ils s’envoyaient à 100 %.
Mais, comme pour bien des grands joueurs, sa mère a su trouver une méthode particulière pour l’aider à se durcir sur le terrain. Extrait :
Avant les matchs, elle essayait toujours de m’énerver pour que je sois plus méchant dans le jeu. Elle me disait que le joueur en face voulait me casser les bras et les jambes et que je devais faire pareil. Mais je suis un mec gentil. Je n’étais pas aussi bon quand j’étais plus jeune.
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Un gros cochon surcoté comme jamais
En Benjamin, ma mère, pour me motiver j’avais 5 Francs par essais que je marquais.
Elle s’est ruinée? mdr…
Toujours dans l’invective, dans l’insulte, jamais dans la discussion et la construction…triste personnage..
Toujours moins sur côté que rebbadj l’éternel blessé
J’ai du mal avec ce genre de commentaire insultant.
dit le a ceux qui volent les pseudos… tes potes toulousains…
Ultra rugby à part l’euthanasie je ne vois rien d’autre ….