Le trois-quarts centre Emilien Gailleton va débuter le match contre le Japon, ce samedi soir avec le XV de France.

Il sera associé au Bordelais Yoram Moefana au centre de l’attaque Tricolore.

Interrogé via L’équipe, un international Français n’a pas manqué d’exprimer son admiration pour Emilien Gailleton. Extrait:

« Émilien, c’est une machine. Sur un entraînement, il est capable de parcourir un kilomètre de plus que tout le monde. »

Le manager de Pau, Sébastien Piqueronies dit le plus grand bien de son joueur. Extrait:

« Il a des grosses prédispositions énergétiques, parce qu’il va vite et qu’il est endurant dans cette vitesse. Il est vraiment capable d’avoir des courses à très haute intensité et d’en avoir beaucoup. Ses qualités de vitesse et de décision font qu’il est souvent en zone le premier. C’est une vraie valeur sûre sur le gain de l’espace. Il couvre tout le terrain. »

L’ancien directeur de la performance du XV de France, Thibault Giroud n’en pense pas moins. Extrait:

« Il a de grosses qualités de vitesse-endurance. Il est au-dessus sur la capacité énergétique à répéter des efforts à haute intensité. Il me fait penser à Chris Ashton (ex-ailier anglais). Il n’avait pas beaucoup de déperdition d’accélération et de vitesse sous fatigue. Sur l’explosivité jusqu’à trente mètres, il est dans les plus rapides. Idem sur les tests d’endurance. C’est un monstre physique. Athlétiquement, il est complet. En prenant un peu de masse pour se protéger et avoir plus d’impact sur les collisions, il peut encore progresser tout en gardant ses principales qualités. »

Patrick Arlettaz, l’entraineur de l’attaque du XV de France confirme. Extrait:

« Ce qui me plaît chez lui c’est son activité. C’est un joueur qui se déplace beaucoup et qui compense, comble toutes les petites failles qu’il peut y avoir dans le système. »

Son ancien entraineur chez l’équipe de France U20, Jean-Marc Béderède conclut. Extrait:

« Il représente parfaitement ce qu’est un athlète de haut niveau. Morphologiquement, il n’est pas aussi épais que certains. Par contre, sur les qualités musculaires de force, d’endurance et de vitesse, il est hors norme. Lors des tests physiques, il était souvent premier. Sur la répétition de tâches à haute intensité, il se démarquait. Mais ses capacités physiques n’étaient pas aussi visibles en match car, rugbystiquement, il n’était pas encore prêt pour les exploiter. Il manquait d’efficacité, perdait du rendement. Il fallait optimiser cette énergie. C’est le cas aujourd’hui. »