Duncan Paia’aua explique comment il a réglé son indiscipline récurrente
Duncan Paia’aua explique comment il a réglé son indiscipline récurrente
Le dimanche 29 mai 2022 à 9:15 par David Demri
2 Commentaires
Publicité
Le trois-quarts centre Australien du Rugby Club Toulonnais, Duncan Paia’aua s’est confié via Var-matin pour évoquer son aventure avec le XV de la Rade.
Ce-dernier explique notamment sa manière de jouer et son goût prononcé pour les gros impacts en défense.
Il indique également vouloir distribuer les ballons mais aussi casser la ligne quand il le peut. Extrait:
« J’ai toujours aimé mettre de gros impacts en défense mais, en attaque, je dois être à la fois un distributeur et un joueur capable de casser la ligne. J’ai appris à savoir quand faire une passe, une course, un impact. Je pense avoir trouvé le bon mix pour mieux me servir de mes qualités. Au XIII, il y a beaucoup d’arrêts, tu as le temps d’observer les espaces. Le rugby à XV, c’est une partie d’échecs. Tu es constamment en mouvement, tu dois couvrir le terrain, penser plus. Tactiquement, c’est plus complexe. »
Lorsque ses coéquipiers lui disent qu’il est facile de jouer à ses côtés, Duncan Paia’aua affirme en être satisfait. Extrait:
« Ça me fait plaisir, car c’est mon seul objectif sur le terrain. Je cherche à faire un gros travail, afin de faciliter celui des mecs. De sorte à ce que Carbo ou Julien Hériteau puissent se servir de leurs qualités sans se demander si le ballon va arriver, si les courses seront faites. Mon job consiste à rendre celui des autres plus simple. »
Pour conclure, Duncan Paia’aua explique comment il a réussi à diminuer son indiscipline, lui qui a écopé de nombreux cartons jaunes depuis son arrivée au RCT, notamment pour des plaquages dangereux. Extrait:
« James Coughlan m’a fait remarquer que je montais trop souvent pour mettre des gros plaquages, faire mal à l’adversaire… En général, les adversaires sont plus costauds que moi, et ils doivent penser que je suis un peu fragile (1,83m, 94kg), donc j’aime leur montrer que je ne vais pas reculer… Et James m’a expliqué qu’il devenait indispensable de choisir les moments. De ne pas vouloir faire mal sur chaque action. De privilégier un plaquage « normal » la plupart du temps, pour appuyer un peu plus à certains moments. Vous savez, depuis tout jeune, j’ai toujours aimé les gros impacts, c’est assez naturel chez moi… Ne pas reculer a toujours été une source de motivation, mais je dois progresser sur les timings. »
Publicité
2 Commentaires
Il serait temps au bout de 3ans
Ben oui mais quand depuis tout petit tu as appris comme ça….
Regarde à nouveau la finale européenne du XIII de l’an passé avec les Dragons et tu vas comprendre les Impacts…
Dans le sud ils ont toujours plaqué en engageant l’épaule voir Ma’a Nonu