Ces derniers jours, le média Actu Rugby est allé à la rencontre de l’ancien arrière du Stade-Français Paris : Djibril Camara.

C’est lors du Tournoi de WaterRugby organisé à Toulouse il y a quelques semaines que Djibril Camara a accepté de se confier à Actu Rugby.

On le sait : l’ancien joueur Parisien a une réputation d’un homme au caractère bien trempé.

Interrogé sur le sujet, Djibril Camara indique se foutre de ce que les gens pensent de lui. Extrait:

« Comme je le dis tout le temps, ce que les gens pensent de moi, ce n’est pas mon problème. On n’empêchera pas les gens de parler. Mais une fois qu’ils me connaissent, ils changent du tout au tout. Donc les gens qui parlent sur moi, je m’en fiche un peu. Ça ne m’intéresse pas. »

Il affirme en avoir eu marre de prouver aux gens, tout au long de sa carrière.

Il exprime un véritable ras-le-bol. Extrait:

« Les gens ne connaissent pas ma vie, ils ne savent pas ce que j’ai pu vivre. Ils ne savent pas les déceptions que j’ai pu avoir, et pourquoi. Sur le terrain, si j’étais aussi agressif, si je me donnais à 2000% à chaque fois que j’y étais, ça vient de ma vie de tous les jours.

J’ai eu l’impression que pendant toute ma carrière et même dans ma vie d’aujourd’hui, je suis obligé de prouver aux gens, même si je m’en fous de ce qu’ils pensent, je suis obligé de prouver aux gens que je ne suis pas une merde. »

Aussi, Djibril Camara n’a pas manqué de pester contre la Boucherie Ovalie qui lui avait inventé une fausse histoire pour son voyage avorté en Afrique du Sud lors de la Tournée du XV de France en 2017.

Il explique alors la vérité. Extrait:

« Il faut enlever ça de la tête, je n’ai jamais eu de problème de passeport. C’est la Boucherie Ovalie qui a monté ça en sauce ! À ce moment-là, j’étais en plein divorce avec ma première femme. Cette tournée en Afrique du Sud tombait pile au moment des vacances.

Et au moment où elle a vu que j’avais été sectionné pour partir en Afrique du Sud, elle a commencé à faire certaines choses, et j’ai eu la crainte qu’elle s’en aille avec mon fils. »