Interrogé dans l’émission Direct Laporte de RMC, le manager du Rugby Club Toulonnais, Diego Dominguez est revenu sur la victoire de ses joueurs contre le Stade-Toulousain, dimanche après-midi, à l’occasion de la quatrième journée du Top 14.

Ce-dernier a évoqué l’importance de Mamuka Gorgodze pour le RCT, tout comme celle du puissant Samu Manoa. Il a aussi félicité la troisième ligne qui a réalisé un gros travail. Extrait:

« Mamuka Gorgodze devait jouer contre Brive mais il était bloqué au dos deux jours avant le match, il ne pouvait pas jouer. Il a fait une très grosse entrée contre Toulouse. Mamuka Gorgodze et Samu Manoa étaient très motivés et ils nous ont donné un coup de pouce énorme. La troisième ligne a fait aussi un énorme match en défense, elle a été active de partout. Quand les avants avancent, toute l’équipe suit, si les avants reculent, toute l’équipe s’écroule. On a beaucoup bossé sur la défense pendant la semaine. Mais avant de parler de défense collective, il faut être très bon en un contre un. Contre Toulouse, ça a été très bon en un contre un puisque chaque joueur plaquait puis se relevait et il ne se consommait pas. Toulouse a commencé très fort et il fallait tenir 80 minutes. Le rugby est un sport psychologique. Quand tu vois que les mecs en face te regardent dans les yeux et qu’ils voient qu’ils ne peuvent pas passer ta défense pendant 20 minutes, tu commences à te dégonfler très vite. Quand tu vois les plaquages durs, puis que tu marques trois points puis un essai, et tu fais un contre. Après… tu as vite envie de repartir aux vestiaires. Il faut empêcher l’adversaire de jouer. »

Questionné au sujet de la grande pression qu’a mis le président Varois Mourad Boudjellal tout au long de la semaine, Diego Dominguez a simplement répondu qu’il a connu bien pire. Extrait:

« Je suis dans la rue depuis que j’ai 19 ans et j’ai voyagé partout dans le monde, ok ? Ce n’est pas cela qui va me faire perdre de la lucidité, je te le garantis. Quand j’ai accepté de venir à Toulon, je savais que la pression, on allait l’avoir tous les jours. C’est une région où les supporters ne vivent que pour l’équipe. Dans cette région, il faut gagner. Il y a des endroits où il y a moins de pression, mais ici il faut gagner. »