Le président du Stade-Toulousain, Didier Lacroix s’est longuement confié dans les colonnes du quotidien La Dépêche pour évoquer la situation dans laquelle se retrouve le rugby Français.

Ce-dernier concède qu’il est difficile de ne pas tomber dans le catastrophisme étant donné la situation. Pour l’heure, il confirme que personne ne sait si le championnat pourra reprendre ou non. Extrait:

« En tant que dirigeant de club, c’est difficile de ne pas sombrer définitivement dans le catastrophisme. La première interrogation concerne l’éventuelle reprise du championnat. Personne ne sait si les matches reportés seront annulés ou reportés à nouveau. Cela aura une incidence. La démarche sera différente vis-à-vis des gens qui ont déjà acheté des places et qui attendent de nouvelles dates. Le deuxième élément c’est de tirer les conséquences d’un retour à la normale. On sait que ce sera hyper-progressif. On a besoin de connaître les modalités, voir comment nous allons protéger nos joueurs, notre staff, le public. On a tous envie de jouer une finale devant 80 000 spectateurs. On a besoin d’être optimiste. »

Sa volonté serait bien évidemment de reprendre la compétition. Il pense même que pouvoir jouer l’intégralité des rencontres est encore possible. Extrait:

« Evidemment que je voudrais reprendre, mais quelles données objectives avons-nous sur le confinement ? Quel temps nous restera-t-il pour organiser des matches ? Et surtout, les joueurs ne sont pas des machines avec un bouton « on » et un bouton « off ». Il leur faut une préparation avant de pouvoir rejouer. Plus les joueurs avancent, plus l’hypothèse de pouvoir disputer l’intégralité de la compétition s’éloigne. Je ne pense pas qu’il y ait une place immédiate pour l’annulation de la compétition, mais c’est une situation que l’on doit imaginer. »

Pour conclure, Didier Lacroix indique que le recrutement du Stade-Toulousain est totalement à l’arrêt. Extrait:

« Sur l’aspect sportif, notre recrutement est à l’arrêt, mais nous respectons les engagements pris. C’est la moindre des choses. C’est le respect de la parole donnée, à l’image de Louis-Benoit Madaule qu’on vient de prolonger. »