Dans quelques jours se tiendront les élections de la présidence de la FFR.

Dans ses colonnes, le Midi Olympique revient sur les dernières sorties de Didier Codorniou, qui continue son tour de campagne et défend le rugby amateur.

Cette semaine, le candidat a poursuivi sa campagne en se rendant à Miélan, dans le Gers, où il a rencontré une quarantaine de présidents de clubs. À l’issue de cette réunion, il a confié au micro de Sud Radio : « On est sur notre programme, rien que notre programme. Leur problème, c’est : comment je vais faire fonctionner mon club demain ? »

Une manière pour le maire de Gruissan de s’éloigner des polémiques récentes qui l’ont opposé à son rival Florian Grill. Codorniou n’a pas caché sa déception vis-à-vis de la tournure de la campagne : « J’ai été surpris et même déçu. Je m’attendais à une campagne propre, où l’on pourrait échanger concrètement sur des projets. Là, j’essaie de prendre de la hauteur, de positiver et d’apporter toute la lumière nécessaire pour réenchanter. »

Il a réaffirmé son engagement à « redonner le pouvoir et la parole à ceux qui font le rugby du quotidien » et a mis en avant plusieurs priorités pour soutenir le rugby de terrain : la revalorisation du statut des bénévoles, la simplification des démarches administratives pour les clubs, et la réforme des indemnités de formation pour mieux reconnaître le travail des clubs formateurs.

Il a également souligné la nécessité de moderniser les infrastructures vieillissantes grâce à des investissements de la Fédération, mais aussi en sollicitant le soutien de l’État et des collectivités locales.

« Le rugby à XV se meurt dans nos clubs amateurs «  a-t-il alerté, rappelant que près de sept cents équipes ont disparu au cours des vingt-cinq dernières années.

Pour lui, le rugby à XV reste une discipline essentielle, vecteur de cohésion sociale et de diversité, quels que soient les âges et les gabarits.

Toutefois, il déplore que les obligations fédérales et les difficultés logistiques, comme les déplacements partiellement remboursés, compliquent la vie des clubs.

« La Fédération doit trouver de vraies solutions durables pour maintenir le rugby amateur et le rugby à XV »» a conclu Cordorniou, déterminé à porter ces enjeux jusqu’au bout de la campagne.