Deux joueurs du Racing 92 sont devenus la risée d’Aimé-Giral
Deux joueurs du Racing 92 sont devenus la risée d’Aimé-Giral
Le lundi 21 avril 2025 à 10:10 par David Demri
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Samedi après-midi, le Racing 92 s’est incliné à Aimé-Giral face à une équipe de Perpignan déterminée (28-24), dans le cadre de la 21ème journée du Top 14.
Au-delà du résultat, ce sont surtout les attitudes de deux figures majeures des Bleus, Nolann Le Garrec et Gaël Fickou, qui ont retenu l’attention.
De nombreux internationaux étaient alignés du côté du Racing 92. Deux d’entre eux, Le Garrec et Fickou, sont même des vainqueurs tout frais du Tournoi des Six Nations 2025, conquis il y a à peine un mois.
Mais leur prestation catalane n’a pas vraiment été à la hauteur de leur statut.
Le Garrec, un geste qui fait désordre
À la 70e minute, alors que Perpignan et le Racing se livraient un bras de fer tendu, Nolann Le Garrec s’est illustré de manière peu glorieuse. Après un en-avant de Hassane Kolingar, le demi de mêlée aux 10 sélections a exagérément réagi à un contact avec l’épaule du pilier catalan Bruce Devaux. Résultat : il s’est attiré les moqueries sonores du public d’Aimé-Giral.
Une attitude qui tranche avec les qualités techniques du jeune joueur de 22 ans.
L’arbitre, Kévin Bralley, n’a pas laissé passer cette tentative de simulation :
« Tout à l’heure, vous avez déjà une pénalité contre vous parce que le 10 a demandé quelque chose. Là, il y a en-avant noir, donc ce n’est pas la peine de faire ce que vous faites. Je ne vous ai pas demandé de parler. Merci. » Une mise au point claire, dans un sport qui valorise le courage plus que les artifices.
Fickou, l’habitué des discussions arbitrales
Autre tricolore scruté de près : Gaël Fickou. Le centre au 94 sélections a été la cible constante des sifflets perpignanais. Motif : une propension tenace à contester les décisions arbitrales. Une habitude désormais bien connue des pelouses du Top 14, et dont il s’était déjà fait remarquer récemment, notamment lors de la rencontre contre Bordeaux, où ses interventions avaient, peut-être, pesé sur l’issue du match.
Mais samedi, face à un public chauffé à blanc, et un arbitre inflexible, les récriminations du trois-quarts centre sont restées vaines. Kévin Bralley a tenu sa ligne de conduite sans faiblir, et n’a jamais laissé Fickou influer sur son arbitrage.
Voilà deux comportements à bannir.
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2 Commentaires
Attention ‘Rira bien, qui rira le dernier’…..
Le Garrec est surtout devenu la risée du rugby en entier, il se jette sur le joueur et simule, il y aurait dû avoir pénalité contre lui…