Deux jeunes joueurs de rugby victimes d’insultes racistes
Deux jeunes joueurs de rugby victimes d’insultes racistes
Le mardi 19 novembre 2024 à 9:29 par David Demri
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Abdoulaye Gassama et Georges Hodebourg de Verbois, deux jeunes éléments de l’équipe de rugby des U18 du SCO Rugby d’Angers, auraient été les victimes d’insultes racistes de la part d’un joueur de l’US Tours, samedi en plein match. L’affaire ne devrait pas en rester là.
Une affaire de plus qui fait tache dans le monde du rugby.
Jeune joueur de 18 ans du SCO d’Angers Rugby, qui évolue en National U18 (deuxième division de la catégorie), Abdoulaye Gassama a été victime ce week-end de racisme.
Samedi, lors de la défaite de son équipe sur le terrain de l’US Tours (16-32), lui et l’un de ses coéquipiers, Georges Hodebourg de Verbois, ont été insultés de « petit(s) noir(s) de merde », comme le rapporte Gassama dans un post publié sur Instagram.
« Ces paroles, au-delà de leur bassesse morale et de ce qu’elles peuvent provoquer chez ceux qui les reçoivent, ne font qu’entacher l’image de notre sport« , y regrette Abdoulaye Gassama.
Selon Le Parisien, un courrier pour faire part de « propos d’une gravité extrême » a été envoyé par le club angevin au président de Tours pour réclamer qu’une « sanction » soit prise à l’encontre du joueur concerné.
Sylvain Deroeux, secrétaire général de la Fédération française de rugby, a également été mis au courant de l’affaire et le dossier est « en cours de traitement » du côté de la Fédération.
Mardi dernier, le troisième ligne de Tricastin Brahima Koita avait porté plainte après avoir été visé par des cris de singe venus des tribunes, en Savoie, lors d’un match de Fédérale 1.
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Les faits divers du rugby qui gravitent autour du jeu, ça co_mmence à me saouler copieusement.
C’est à dire ?
C’est les faits divers qui te soûlent ou le report fait par les médias ?
Les deux.
Insulter les adversaires dans un sport qui dit respecter l’équipe d’en face, n’est pas un fait divers. Ce sport, ces supporters, restaient pour l’instant en marge. Cela dénote une dérive profonde de la société, où le voisin est devenu l’ennemi. C’est attristant.
Ça a toujours existé, la seule différence c’est qu’avant les auteurs devaient avoir du courage car ensuite il fallait assumer. Maintenant ceux qui insultent ou les joueurs qui provoquent ne risquent pas grand chose.