Deux anciens sélectionneurs du XV de France encensent le staff Tricolore

Deux anciens sélectionneurs du XV de France encensent le staff Tricolore

Le jeudi 17 novembre 2022 à 22:37 par David Demri

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Deux anciens sélectionneurs du XV de France se sont confiés dans les colonnes du journal L’équipe pour évoquer la forme actuelle des Bleus.

Ainsi, Marc Lièvremont et Philippe Saint-André n’ont pas manqué d’encenser le staff actuel des Bleus.

Marc Lièvremont affirme apprécier le modèle d’organisation mise en place par Fabien Galthié et ses adjoints.  Extrait:

« Ce staff a mis en place un cadre, un modèle d’organisation mais son atout principal, c’est la dynamique de confiance qu’il a réussi à installer. Avec ça, tu te gagnes le droit d’une plus grande liberté de choix, d’être novateur, imaginatif, ce qu’ils sont. Là où c’est fort, c’est que leurs choix sont la plupart couronnés de succès. On sent que ce cercle vertueux agit sur tout le monde, notamment sur le nouvel arrivant.

Je ne veux pas nuancer mais tous les sélectionneurs ont eu leurs « ovnis ». J’ai appelé des joueurs issus de Pro D2. Quand je lance Fabien Barcella, ou Morgan Parra qui a 18 ans, quand je mets Parra à l’ouverture, ça se rapproche. Mais à l’époque, ça grêlait dur et ces idées ont été prises pour de l’inconscience, qualifiées de choix hasardeux ou suicidaires. Et puis parfois ça n’a pas marché comme avec Benoît Baby en 10, alors que c’était un super joueur, ou Sébastien Chabal en 8, vu qu’on a pris une branlée à Twickenham. Il y avait moins de constance dans les résultats qu’aujourd’hui. »

De son côté, Philippe Saint-André évoque des idées novatrices et intelligentes de la part du staff Tricolore.

Il prend pour exemple l’utilisation de Sekou Macalou à l’aile et en troisième ligne. Extrait:

« Il faut reconnaître que ce staff a des idées novatrices et intelligentes. Ce banc 6-2 avec Macalou qui couvre toute la troisième ligne et le poste d’ailier, c’est une belle trouvaille. On remarque que les grandes perfs de cette équipe, c’était avec un banc 6-2, permettant à un cinq de devant tout neuf d’entrer autour de la 50 ou 60e minute Ils ont résolu un vieux problème du quinze de France, celui de l’enchaînement des tâches de notre cinq de devant dans le temps. »

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