Des piges de quelques semaines payées 800 000 euros : Des investisseurs Américains prêts à casser l’économie du rugby !
Des piges de quelques semaines payées 800 000 euros : Des investisseurs Américains prêts à casser l’économie du rugby !
Le mardi 5 novembre 2024 à 12:03 par David Demri
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Ce mardi, nous apprenons que des investisseurs Américains sont prêts à payer cher pour développer une « super league », à savoir une compétition qui regrouperait les meilleurs joueurs du monde.
C’est le média Sud-Africain « Rapport » qui révèle l’information.
Le projet ? La création d’une compétition de très courte durée qui réunirait les meilleurs joueurs du monde.
Pour attirer les meilleurs joueurs du monde, les investisseurs Américains sont prêts à casser leur tirelire en proposant des salaires XXL pour des piges de très courte durée.
Selon la presse étrangère, ces investisseurs seraient prêts à offrir plus de 800 000 euros à certains joueurs pour une piges de quelques semaines. Extrait:
« Le plan est de recruter environ 280 joueurs masculins dans le monde entier et environ 140 joueuses pour la version rugby de l’IPL. On parle de salaires de départ pouvant atteindre 900 000 dollars US (environ 825 000 € actuellement, N.D.L.R.). Des efforts sont faits pour faire signer des contrats à certains des meilleurs joueurs du monde. »
Des tractations seraient en cours pour tenter de mettre en place ce projet.
Des agents sportifs locaux auraient débuté leur travail.
Les représentants de certains Springboks ont déjà été contactés pour débuter des négociations.
Certains joueurs Français pourraient également être contactés par Romain Ntamack et bien évidemment Antoine Dupont.
Problème : le calendrier du rugby Français est déjà surchargé.
Ces investisseurs vont devoir trouver une solution avec World Rugby pour trouver des dates afin d’organiser une telle compétition.
Quoi qu’il en soit, les États-Unis, terre d’accueil de la Coupe du monde 2031, sont décidés à s’imposer sur l’échiquier du monde ovale : ils sont déterminés à y mettre des moyens et sont disposés à casser « les codes » de ce jeu.
Affaire à suivre…
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J’avais été emballé à l’époque par l’idée de Mourad du RCT Miami (il y a environ 7 ans) et avec ses copains mécènes ils avaient une opportunité incroyable de développer le rugby dans ce pays où l’argent coule à flots et friand de spectacle. Tout était à faire.
Ils auraient pu faire du business, dommage ça se passera probablement sans eux et si ça réussit, ça viendra porter une possible rude concurrence à notre rugby hexagonal.
Le problème du sport professionnel aux USA c’est les coupures pour les pub.
Les sports Européens avec leurs règles ne permettant pas d’insérer des spots publicitaires toutes les cinq ou dix minutes ne seront jamais des sports majeurs chez les rois de la réclame.
Je ne vois pas en quoi ça casse l’économie du rugby, c’est ni plus ni moins ce qu »a fait Mourad avec Umaga chez nous… C’est une excellente idée pour eux pour faire décoller leur championnat et économiquement bien sûr ils ne pourront pas le faire 150 fois, ce sera probablement juste au début. Et puis il va se passer 5 minutes avant que ça nous fasse une vraie concurrence… Cela dit, dire que ça ne va jamais intéresser les Américains, faut vraiment être c… comme une huitre pour le dire et penser. Nous avant la boxe était un sport majeur chez nous plus que le football par exemple. Les habitudes évoluent. Parce que justement, on disait exactement pareil de la Formule 1, ça ne va pas les intéresser les Américains… Et regardez aujourd’hui c’est la hype là bas ! Ils ont 3 Grand Prix, nous on est pas capable de garder le Castellet…
L’impact sera énorme pour tous les championnats, notamment le Top14.
Tous ces bénis oui oui qui disent super…
Pour une fois qu’on a le top championnat national au monde, on est content quand on essaye de nous dépouiller.
Continuons, et on file droit vers un immense parc Disneyland thématique Baguette et Chateaux, de la taille de la France. C’est tout ce qu’il nous restera, danser la gigue médiévale en collant, devant les pétrodollars arabes, les cyberdollars américains, les roubles de guerre et les narcodollars.
On disait pareil du Japon. L’impact est quasi nul sur le Top 14 malgré une culture de rugby qui s’est c.onsolidée avec leur organisation de CDM. Je sais pas si certains sont des bénis ouis ouis ou d’autres ont les genoux qui claquent pour rien.