Depuis l’an dernier et la mauvaise saison du Stade Français, les rassemblements au Stade de France ont perdu de leur splendeur. Non pas en dehors du terrain, où Max Guazzini excelle toujours autant dans l’art de «festoyer», mais plutôt sur la pelouse dionysienne. La faute à une équipe parisienne décevante et qui retrouve la pelouse de Saint-Denis à la recherche de certitudes malgré ses quatre succès consécutifs toutes compétitions confondues (Top 14, Challenge européen). «Il est hors de question de perdre, avoue Michael Cheika, bien conscient de l’importance du rendez-vous face à Toulon. Surtout que nous avons déjà perdu contre Brive à Charléty.» Les dés sont jetés.

Paris est armé
Dans sa quête du renouveau, Paris se présentera, côté paillette, avec une nouvelle tunique en mode panthère rose. Pour ce qui est du terrain, l’entraîneur parisien a mis toutes les chances de son côté avec une équipe taillée pour gagner. Ainsi, Dupuy et Beauxis sont à la charnière alors que Roncero, un temps incertain, est présent en première ligne avec Szarzewski et Slimani. Mais Toulon n’est pas en reste. Malgré la fatigue physique après deux confrontations intenses face aux Ospreys et au Munster en H Cup, les Varois ne délaissent pas ce déplacement à Paris. Même si le revers en Irlande a laissé beaucoup de traces. Physiquement mais aussi moralement.

Le calvaire de PSA
Pour la confrontation face au Stade Français, Philippe Saint-André est contraint de se passer des services de Mignoni, Sackey, Kefu et Auelua. Mais Bruno, Fernandez-Lobbe et Lamont effectuent leur retour pour le premier des trois déplacements corsés proposés au RCT. Paris, Toulouse et Perpignan. Qui dit mieux ? Certainement pas PSA. «Depuis douze ans que je suis entraîneur, je n’ai jamais eu un calendrier de cette violence là», avoue le Goret. Difficile d’avouer le contraire au regard du programme des Varois. Première étape au Stade de France.