Foutaises car la décision est déjà prise.

😀 😉 Et si, pour une fois, on laissait la rancœur au vestiaire ? Yes…Qu’on ne parlait pas d’arbitrage ? Ni de complot ?… Juste d’un peu d’histoire du Rugby, pour nous détendre avant la reprise du Top 14 ? Re-yes… Merci de cet enthousiasme… OK, c’est parti !…

Pour ceux qui l’ignoraient encore, Bernard Laporte, avant d’embrasser la carrière d’entraîneur et d’homme «d’affaires» que l’on connait, avait décidé de devenir prêtre. En effet, ayant eu un grave accident de voiture à l’âge de vingt ans, qui le plongea quelques mois dans un coma profond, il considéra son rétablissement comme miraculeux. Pensant alors que c’était le tournant de sa vie, Bernard appliqua le latin principe de Juvénal : « Anima Sana In Corpore Sano » (non, ASICS n’est pas qu’une marque d’articles de sport !) ; il se mit à pratiquer le rugby à Gaillac et entra au séminaire de Rodez en 1984. Il y suivit son parcours sacerdotal avec succès parallèlement à une honorable carrière sportive. Mais avant d’être l’homme volubile et décomplexé d’aujourd’hui, il était un garçon d’une nature plutôt timorée ; ce qui l’a longtemps handicapé, notamment lors de ses homélies ; alors il a essayé de trouver une parade… La version aveyronnaise du « Discours d’un Roi »… Jugez plutôt :

Notre jeune prêtre rugbyman, alors très angoissé et après avoir balbutié son premier sermon en l’église Saint-Amans, demanda conseil à Mgr Bourrat, Evêque de Rodez, pour être à la hauteur de sa charge le dimanche suivant. Ce dernier, au grand étonnement du novice, lui conseilla de verser quelques gouttes d’armagnac dans un verre de jus de fruit pour être plus détendu… Le jour de messe arrivant et après avoir ingurgité le breuvage préconisé, il se sentit si bien qu’il aurait pu parler n’importe où, de n’importe quoi, à n’importe qui !… Sous Laporte pointait déjà Bernie. De retour à la sacristie et ravi de son prêche enflammé, il trouva une lettre cachetée, laissée en évidence par l’Evêque et ainsi rédigée :

Mon Fils,

La prochaine fois, avant votre homélie, mettez un peu d’armagnac dans un verre de jus de fruit… et non un peu de jus de fruit dans un verre d’armagnac !… Ensuite, je vous fais part de quelques remarques afin que ne se reproduise plus ce que j’ai observé ce jour :
1 – Il n’est nul besoin de mettre une rondelle de citron sur le bord du calice.
2 – Evitez de serrer dans vos bras et d’embrasser la statue de la Sainte-Vierge.
3 – Il y a dix commandements et non quatre «comme en mêlée » !…
4 – Les Apôtres étaient douze et pas sept… et aucun n’était nain !…
5 – Nous ne parlons pas de Jésus Christ et ses Apôtres comme de « J.C & Co».
6 – Nous ne nous référons pas à Judas Iscariote comme à «ce fils de pute».
7 – Vous ne devez pas parler du Pape en disant «le Parrain».
8 – Albert Ferrasse n’a rien à voir avec la mort de Jésus.
9 – L’eau bénite est faite pour bénir et non pour se rafraîchir la nuque.
10 – Ne célébrez jamais l’office assis sur les marches de l’autel.
11 – Les hosties ne sont pas des croquets à consommer avec le vin de messe.
12 – Les « pauvres pêcheurs » iront en Enfer et non «se faire enculer».
13 – L’idée d’appeler les fidèles à danser est louable… Pas celle de faire la chenille dans toute l’église.
14 – L’homme en chasuble mauve, que vous avez désigné comme «le travelo en jupe», c’était moi !…

Sincèrement,
Mgr Bourrat – Evêque de Rodez.

P.S: Jésus n’a pas été fusillé…

Evidemment, Bernard n’a pu s’empêcher de récidiver (déjà), mettant ainsi fin à sa – courte – carrière de prêtre, pour notre plus grand bonheur… A quoi tient parfois un destin !…

Allez Toulon. :-* :rotfl: :yes: :beer: :beer: