Demba Bamba raconte le calvaire vécu suite à sa blessure : « Je me suis effondré ! »
Demba Bamba raconte le calvaire vécu suite à sa blessure : « Je me suis effondré ! »
Le jeudi 24 avril 2025 à 12:36 par David Demri
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Le pilier droit international Français Demba Bamba a quitté le LOU Rugby, l’été dernier, afin de rejoindre le Racing 92.
Malheureusement, une grave blessure contractée lors de la Tournée estivale des Bleus en Argentine l’a empêché de pouvoir disputer le début de saison avec sa nouvelle équipe.
Victime d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit, Demba Bamba a dû ronger son frein.
Interrogé via L’équipe, le solide joueur du Racing 92 est revenu sur cet épisode délicat.
Il raconte sa blessure. Extrait:
Dès le premier match contre l’Argentine, je me fais une petite entorse au genou droit. Ce n’est pas super grave. Puis contre l’Uruguay, j’ai un peu d’appréhension mais ça se passe bien. Fabien Galthié me dit qu’il a vraiment besoin de moi pour le dernier test. Il me demande si je suis prêt à le jouer. Je lui réponds que j’étais venu pour retrouver ma place et que je me sentais en forme.
Je rentre assez tôt sur le terrain et un gars m’attrape le genou. Il tourne un peu. J’essaie de me relever rapidement et je vois que je ne peux pas poser le genou.
Au début, les staff médicaux du XV de France et celui du Racing 92 se veulent rassurant. Extrait:
Dans le vestiaire, le médecin me fait un test et me dit que mon genou est stable. Pourtant, je douille vraiment. Pareil lors du retour en avion. Puis le lendemain, je passe voir le médecin du Racing. Je refais un test et il me dit aussi que le ligament n’est pas touché. Mais c’était un peu faussé parce que j’ai une grosse musculature au niveau des cuisses.
Finalement, les examens médicaux révèlent une grave blessure. Extrait:
Je passe une imagerie. Et là, on m’explique qu’il y a un problème au niveau des ligaments. Le doc du club me dit que les radiologues peuvent parfois se tromper et donner vite des diagnostics. Mais sur la route pour aller voir mes parents à Saint-Denis, il m’appelle pour m’annoncer que c’est foutu en fait. Je me suis effondré. La descente a été brutale mais j’ai dû l’accepter. Je n’ai pas eu le temps de digérer : deux jours plus tard, je me suis fait opérer.
Sa rééducation n’a pas été optimale. Il a été contraint de se faire réopérer. Extrait:
Pendant les trois premiers mois, ça montait bien en flèche. Chaque étape de ma progression m’a redonné le sourire. Mon plus grand bonheur, c’est quand j’ai repris la course sur le terrain fin 2024. Malheureusement, j’ai dû me faire réopérer une seconde fois à Lyon en janvier car je n’arrivais plus à rien faire. Le genou bloquait. Ils me l’ont nettoyé car j’avais des petits morceaux de cartilage. Ça arrive parfois, surtout que moi, je m’étais fait le genou et le ménisque. Je n’ai pas paniqué. Et après, je n’ai plus eu de problème.
Il avoue avoir douté durant cette période. Extrait:
Ça m’a remis un coup sur la tête. Je ne savais pas où j’allais lorsque le genou a gonflé. Je stagnais. Sur mes blessures précédentes, j’ai toujours gagné un délai. Là, je m’étais fixé de revenir au bout de six mois, sauf que ça ne s’est pas vraiment passé comme prévu. Mais dans un sens, j’ai eu de la chance. Je suis de la région parisienne, c’est le meilleur endroit où ça pouvait m’arriver. Ici, j’avais ma famille et un soutien moral.
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