Découvrez pourquoi les équipes « bis » alignées par Toulouse restent ultra-performantes !
Découvrez pourquoi les équipes « bis » alignées par Toulouse restent ultra-performantes !
Le mardi 22 avril 2025 à 0:15 par David Demri
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Privé de la majorité de ses cadres habituels, le Stade Toulousain s’est offert un succès de prestige face au Stade Français (27-21), confirmant la profondeur et la montée en puissance de sa nouvelle garde. Une prestation pleine d’autorité et de maîtrise, fruit d’un travail de fond désormais bien installé.
Parmi les révélations du week-end, Léo Banos a une nouvelle fois impressionné. Le troisième-ligne enchaîne les rencontres – déjà seize cette saison, dont treize en tant que titulaire – avec une constance remarquable. Sur la pelouse synthétique de Jean-Bouin, il n’a pas seulement marqué un essai important : il a également mis son empreinte sur l’ensemble du match par son activité débordante.
Difficile aujourd’hui de parler d’équipe « bis » à Toulouse tant les jeunes prennent leurs responsabilités et élèvent leur niveau. L’ampleur de l’effectif permet au staff de reposer ses cadres sans pour autant baisser les ambitions. Et pour Banos, cette victoire ne relève en rien de la surprise.
Il s’est confié via La Dépêche. Extrait:
« On n’avait rien à perdre, on s’est envoyés comme on pouvait, à 300 %. Un peu comme contre La Rochelle et l’UBB, dans des configurations comparables, ça se joue sur des détails. En avançant dans la saison, nous, les jeunes, on devient de plus en plus précis sur ces détails. Ramener des points, pour nous, c’est le principal. On ne voulait pas décevoir les titulaires qui regardaient ça à la télé (rires) ».
Un collectif qui grandit avec détermination
Virgile Lacombe, membre du staff toulousain, a tenu à recentrer le propos :
« Il ne s’agissait pas de rendre fiers les absents mais de bien représenter l’institution. Les résultats du week-end renforçaient l’importance du rendez-vous. Ce groupe est en progression, moins brouillon. Il a montré du caractère, en gérant bien la fin de match, ce qui n’avait pas toujours été le cas lors de ses précédentes sorties. Il a aussi mieux commencé qu’à l’UBB par exemple (29-0 au repos). C’était un focus dans la semaine. On donne des responsabilités à des joueurs qui sont encore dans l’apprentissage, Léo était par exemple capitaine de touche. Peu d’équipes ont gagné à Paris (Toulon, UBB, Stade). C’est super de jouer vraiment sans penser à se recroqueviller sous prétexte que l’on aligne des jeunes. Beaucoup marquent des points pour les futures compositions. »
Le management toulousain, fidèle à sa philosophie, n’a pas exposé les jeunes sans les préparer. Les cadres étaient peu nombreux dimanche soir – seuls Mauvaka, Mallia, Arnold et Placines étaient de la partie – mais les jeunes avaient déjà été immergés en douceur auparavant. Le résultat ? Une génération qui commence à marcher seule, sans béquilles.
Et ce modèle semble plus que jamais porter ses fruits, comme le souligne Lacombe : « On ne se dit pas qu’on a une équipe forte et une autre faible. On veut juste de l’émulation. »
Avec une fin de saison dense et exigeante, entre réception de Castres, demie européenne face à Bordeaux-Bègles et déplacement à Marseille pour y affronter Toulon, Ugo Mola sait qu’il devra s’appuyer sur toute la richesse de son effectif. La jeunesse toulousaine, elle, a déjà prouvé qu’elle répondrait présente.
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24 Commentaires
. »…l’ampleur de l’effectif permet au staf de reposer ses cadres … »
Voilà tout est dit .
L’effectif du ST c’est plus de 15 joueurs que la moyenne de tous les effectifs du top 14
Ils en forment beaucoup
Mais en recrutent aussi pas mal
Derniers exemples en date : Thomas et Colombe
On se demande bien encore pourquoi ..?
même si je pense aussi qu’on en a pas vraiment besoin, on recrute thomas et collombe (seul recrues pour la saison prochaine) pour compenser les départs de laulala, bitunyata
sachant que le départ de retière et tauzin la saison dernière n’avaient pas été compensé
Le ST recrute pas mal?
2 joueurs… L’an dernier, idem, me semble-t-il.
Pour faire une comparaison avec (pris vraiment au hasard…) le RCT, c’est 5 joueurs.
Non tout n’est pas dit !
Il faut rajouter : et tout ça dans le Salary cap, pour des haricots !
Ils casquent en pièces jaunes et une 309 comme prime à la
Signature.
Mince j’attends le
Commentaire de bionnet d’âne ès spécialiste de la bien pensante !
1- Centre de formation : 50 joueurs, environ… Cela permet de bien écrémer les jeunes du bassin Toulousain ! L’attractivité du ST les fait rêver.
2- Et toujours ce bonus du Salary Caps de l’équipe de France qui permet de financer 15 à 20 joueurs d’un bon niveau, voire d’un très bon niveau…
Régler cette distorsion est l’un des défis de la nouvelle présidence de la LNR !
Le bassin Toulousain pour le recrutement des jeunes + l’image crée pour l’attraction des sponsors + un SC excessif, nous amène à une situation de monopole du ST!
Après une grande traversée du désert, le président actuel a bien exploité les cartes en sa possession et met la LNR au pied du mur ! Cette situation n’avait pas été envisagée lors de l’élaboration de ces primes de SC…
D’autres clubs peuvent s’en rapprocher, car leur bassin est riche et possèdent un stade de grande capacité… Mais le chemin est long et l’écart avec le ST conséquent !
« Et toujours ce bonus du Salary Caps de l’équipe de France…Régler cette distorsion est l’un des défis de la nouvelle présidence de la LNR ! »
Penser ça, c’est n’avoir rien compris aux raisons de la mise en place de ce fameux bonus.
Non, c’est juste dire que ce système est encore perfectible.
Il y a un décalage, c’est de plus en plus évident. Soit on ne fait rien et ça finit comme au foot où, pour toutes les autres équipes que le PSG, le seul challenge est de finir 2ème, soit on améliore le système en place pour apporter un peu plus d’équilibre pour le bien du Top 14 ET du rugby français.
Je suis d’accord quand tu donnes comme exemple le PSG mais sur un point seulement c’est le déséquilibre actuel du aux effectifs de jeunes.
D’ailleurs ce déséquilibre ne durera pas parce que les clubs ont pris conscience que la solution est d’abord dans la formation.
Le ST a été le premier à s’en rendre compte d’où sa domination actuelle.
Mais contrairement au PSG, ce n’est pas le fric d’un propriétaire qui crée le déséquilibre.
Les compensations que reverse la fédération pour les joueurs sélectionnés sont entièrement logiques dans la mesure où le championnat continue pendant les périodes internationales.
Je ne vois pas trop comment on peut expliquer à un ou plusieurs clubs qu’on leur prend des joueurs essentiels et qu’ils n’ont qu’à se dé.mer.der pour les remplacer.
Moi, je proposerais que les compensations soient abaissées quand le club recrute un joueur déjà international.
Ainsi, le ST serait moins avantagé pour des joueurs comme Barassi, Dupont, Jelonch et les 2 recrues venant de La Rochelle.
Il me semble que quand un club recrute un joueur déjà international, ça ne rentre pas dans le SC pendant 3 ans
Comment peux-tu comparer le PSG et le ST? Le PSG c’est un puits sans fond alors que le ST a un budget limité. Il faut privilégier la formation et récompenser les clubs formateurs c’est tout, inutile de compliquer ce système qui l’ait suffisamment.
Comprendre n’est pas un problème, en revanche ne pas admettre la distorsion en est un !
Quand ce bonus SC à été mis en place, ses conséquences n’ont pas été bien perçu à cette époque…
Non, ce que vous ne comprenez pas, ou ne voulez pas admettre, c’est que c’est le Salary Cap qui a créé une distorsion entre les clubs qui fournissent les internationaux au 15 de France et ceux qui n’en fournissent pas, lors des doublons. Le bonus au salary cap a justement été créé pour limiter cette distorsion. Ceux qui militent pour sa suppression, notamment les présidents de club, devraient donc faire de même pour l’arrêt des doublons et la fin du statut de joueur protégé.
Il me semble que quand un club recrute un joueur déjà international, ça ne rentre pas dans le SC pendant 3 ans
Erreur le club ne bénéficie pas du dépassement SC
Les espoirs s’entrainent régulièrement avec l’équipe première et de plus les mêmes plans de jeu se pratique depuis au moins les cadets. Quand ces jeunes arrive en haut ils ont moins de difficultés pour adhérer au jeu. Ceci explique peut être cela
L’Institution…..tout est dans ce mot. Quand un joueur porte ce maillot il adhère à l’ Institution. Ça paraît simple dit comme ça mais c’est le plus important. Ajouté à ça le talent de la formation et du staff qui gère ce groupe et on obtient ces résultats. Des joueurs espoirs qui deviennent des supers joueurs comme Banos, Brenan, Vergé etc… La force du Stade c’est ça..
Et un budget à plus de 50 M d’euros, donc, 40 M à dépenser en encadrement, installations, administratif, confort, asso ect
Et un budget à plus de 50 M d’euros, donc, 40 M à dépenser en encadrement, installations, administratif, confort, asso etc
Bis : Les espoirs s’entrainent régulièrement avec l’équipe première et de plus les mêmes plans de jeu se pratique depuis au moins les cadets. Quand ces jeunes arrive en haut ils ont moins de difficultés pour adhérer au jeu. Ceci explique peut être cela
Stratégie adoptée par l’ensemble des clubs du top 14….
….avec plus ou moins de réussite!
Allez chiche mola , mets ton équipe bis au vélodrome juste pour voir si les minots toulousains vont battre le RCT
C’est ce qu’il va faire…