Le saviez-vous ?

Grâce à son très beau parcours en Champions Cup cette saison, le Stade-Toulousain va faire un beau jackpot sur le plan financier.

Dans sa chronique effectuée sur Sud Radio, le consultant Philippe Spanghero a expliqué que Toulouse allait toucher de belles sommes de la part de l’EPCR, grâce à sa qualification pour la finale de la compétition.

Bien évidemment, cette somme d’argent va grossir en cas de titre Européen.

Philippe Spanghero explique que c’est l’EPCR qui redistribue une certaine enveloppe financière à la Ligue Nationale de Rugby, laquelle se charge à son tour de redistribuer cette enveloppe aux clubs Français en fonction de leur parcours Européen.

Cette saison, la quasi-totalité de l’enveloppe financière sera attribuée au Stade-Toulousain.

Philippe Spanghero explique pourquoi. Extrait:

« C’est assez variable d’une année sur l’autre ce que peut ramener une finale et un titre pour le Stade-Toulousain. Il y a plusieurs types de revenus. Il y a des revenus directs. L’EPCR donne des enveloppes de méritocratie à toutes les ligues professionnelles chargées de les reverser via des barèmes propres à chaque ligue à la méritocratie, à ses clubs. Typiquement pour le rugby Français, les clubs qui performent reçoivent une enveloppe de la part de la Ligue Nationale de Rugby à partir des demi-finales. Cette enveloppe est différente selon la Champions Cup ou la Challenge Cup. Clermont va peut-être recevoir une petite enveloppe.

Mais sinon, la quasi-totalité de l’enveloppe attribuée à la Ligue Nationale de Rugby par l’EPCR va revenir au Stade-Toulousain. Donc c’est un premier point important. C’est difficile de connaitre les montants, d’ailleurs le Stade-Toulousain ne les connait pas lui-même. Mais ça va se situer entre 700 000 et un million d’euros de prime de la part de la LNR. C’est un premier revenu direct.

Ensuite, il y aura des primes de succès des grands sponsors du Stade-Toulousain qui ont des contrats de partenariat avec des sommes fixes à payer et des sommes variables en fonction du parcours sportif. C’est normal. On comprend que lorsqu’il y a de l’exposition lors des phases finales, les sponsors maillot comme Fiducial, Peugeot ou Airbus sont plus exposés et ont de la médiatisation supplémentaire. Il y a alors la prime variable. C’est difficile de donner des chiffres précis mais ça va tourner entre 200 et 300 000 euros de revenus directs. »