En début de semaine a débuté le procès de cinq anciens joueurs du FC Grenoble pour viol en réunion.

Cette affaire remonte au mois de mars 2017.

A l’issue d’un match de Top 14 entre Bordeaux-Bègles et Grenoble, cinq joueurs Grenoblois auraient totalement dérapé en violant une jeune femme de 20 ans à leur hôtel.

Voici le profil des cinq anciens joueurs Grenoblois suspectés dans cette affaire :

Denis Coulson : 

Il a joué un rôle prédominant. C’est lui qui a amorcé une relation avec la jeune fille et l’a ramenée à l’hôtel. Il aurait également filmé une partie des ébats, la vidéo sera au centre du procès.

Dès sa première audition, il a toujours maintenu que la jeune fille était consentante.

Il risque 20 ans de réclusion. Il est présumé innocent.

Loïck Jammes : 

Il n’était pas au centre pub ni dans la boite de nuit. Il a rencontré la plaignante au petit matin, à l’hôtel, alors qu’elle était déjà dans la chambre. Il aurait été celui qui aurait posé une béquille sur le sexe de la victime. Il est aussi celui qui aurait ouvert une discussion Whatsapp pour accorder les versions des joueurs.

Lors d’une audition, il a convenu qu’il avait manqué un peu de respect à la jeune femme. Mais il réfute la contrainte. Il a eu l’impression qu’elle était contente et qu’elle faisait des bruits sexuels. Sur une échelle de 1 à 10, Jammes a évolué son état d’ébriété à 7.

Il risque 20 ans de réclusion. Il est présumé innocent.

Rory Grice : 

Il est le plus ancien. Il ferait partie des joueurs présents dans la chambre et mis en examen pour viol en réunion.

Il ne reconnait pas de pénétration vaginale mais son ADN a été retrouvé dans certains prélèvements.

Il risque 20 ans de réclusion. Il est présumé innocent.

Chris Farrell :

Il était présent dans la chambre qu’il partageait avec Denis Coulson. La justice lui reproche de n’avoir rien fait pour s’opposer aux agissements de ses coéquipiers. Blessé lors du match contre Bordeaux, il se déplaçait avec des béquilles. L’une d’elles a servi pour des attouchements. 

Il risque 5 ans de réclusion. Il est présumé innocent. 

Dylan Hayes : 

Il n’avait pas joué le match contre l’UBB. Il avait simplement fait le déplacement en tant que réserviste. Il est celui qui a le moins activement participé aux faits de la nuit qui a suivi. Il serait entré dans la chambre pendant l’acte.

Hayes ne nie pas sa présence mais se défend en disant que rien ne pouvait lui laisser penser qu’un viol était en train de se commettre.

Il risque 5 ans de réclusion. Il est présumé innocent.