Découvrez les plus gros salaires des joueurs du Top 14 !
Découvrez les plus gros salaires des joueurs du Top 14 !
Le jeudi 4 mai 2017 à 20:41 par David Demri
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Combien touchent les rugbymen évoluant dans le Top 14 ? Qu’ils soient français ou étrangers, la réponse est toujours intéressante. Nos confrères du Midi Olympique ont mené l’enquête.
On parle souvent de la santé précaire de certains clubs pensionnaires du Top 14, et pourtant, c’est en France qu’on trouve le plus de « rugbyllionnaires ». Comprenez par là, des rugbymen dont le salaire se compte en millions d’euros. Ce sont d’ailleurs dans les clubs de l’hexagone qu’on trouve les joueurs les mieux payés de la planète. Grâce à une enquête menée par le Midi Olympique voici le Top 3 des salaires français et étrangers du Top 14.
Top 3 Français
Louis Picamoles et Rabah Slimani sont les joueurs français les mieux payés.
Le premier est le joueur français le mieux payé du moment. En Angleterre, Northampton a su attirer l’ancien Toulousain avec un salaire annuel supérieur à 600 000 €. Le second va devenir le tricolore le mieux payé du Top 14 dès la saison prochaine grâce à sa signature avec Clermont. Le pilier droit français avoisinera lui aussi les 50 000 € mensuels.
Yacouba Camara est un espoir du rugby tricolore, un statut qui se traduit par l’investissement de Montpellier pour se l’offrir. L’espoir du rugby français change de statut salarial en rejoignant Montpellier. Il rejoint ainsi des CV bien fournis comme celui de Thierry Dusautoir ou de Mathieu Bastareaud avec 40 000 euros par mois, soit 500 000 euros par saison.
Top 3 Étrangers
Dan Carter est le joueur le mieux payé du Top 14. Son statut de meilleur joueur du monde y est pour beaucoup.
Le meilleur joueur du monde est aussi le salaire le plus important. Le joueur Néo-Zélandais du Racing a un revenu annuel estimé à 1 500 000 d’euros. Cela comprend son salaire, ainsi que divers primes et droit à l’image.
Matt Giteau est un des joueurs les mieux payés du Top 14. L’Australien est le Toulonnais le mieux payé depuis sa prolongation de contrat il y a deux ans. Son salaire annuel s’élève à 700 000 d’euros.
Toulon est connu pour posséder des stars internationales dans ses rangs, dont Duane Vermeulen. Cela se ressent aussi dans les salaires de ses joueurs, notamment de son capitaine sud-africain. Le n° 8 des Springboks est un investissement coûteux, mais rentable pour le RC Toulon. Le Sud-Africain compense son salaire annuel de 600 000 euros par son temps de jeu impressionnant, et son absence de blessures.
Ailleurs, pas de concurrence salariale
Au Japon, si certaines sommes sont parfois aguichantes, elles ne concernent que les stars étrangères qui évoluent dans la ligue professionnelle asiatique. Soit seulement deux individus par équipes.
En Angleterre, le Salary Cap (revenu à 8.2 millions d’euros contre 10 millions en France) contraint les clubs à revoir leurs propositions financières. Ils ne peuvent comptabiliser que deux joueurs par équipes, en dehors de cette masse salariale. Parmi ces « marquis » de Premiership, on peut citer le français Louis Picamoles à Northampton, ou le trois-quarts anglais, Manu Tuilagi à Leicester (800 000 d’euros par saison).
Alors qu’en France, le salaire moyen est estimé à 15 500 euros mensuel. Ce qui fait du Top 14 le championnat avec la plus importante densité de « rugbyllionnaires ». Des chiffres qui ne cessent de grimper depuis une dizaine d’années dans l’hexagone. Une inflation notamment permit par des droits télé de plus en plus importants : 97 millions d’euros de 2019 à 2023.
Contre-offensive et un statu quo
Mais il semble que cette folie des salaires devraient s’équilibrer. La réaction de nations comme l’Afrique du Sud et l’Australie y est pour beaucoup. Afin de limiter les départs de ses joueurs vers l’Europe, les fédérations de l’hémisphère Sud imposent un minimum de capes internationales à ses rugbymen s’ils veulent quitter le championnat local pour l’un du vieux continent, tout en continuant de porter le maillot de leur pays. Ainsi, on parle de 30 sélections pour les Springbok et de 60 pour les Wallaby.
La Ligue Nationale et la Fédération Française de Rugby ont elles aussi réagi en demandant aux clubs de se recentrer sur sa formation. La nouvelle réglementation sur les Jiff (joueurs issus du la formation française) encourage les clubs a gardé ses jeunes protégés plutôt que de faire venir des trentenaires internationaux. Montpellier est le parfait exemple de ce revirement, avec Yacouba Camara.
D’autant plus que la récompense financière promise pour les équipes utilisant le plus de Jiff est plus alléchante que la sanction par points au classement. La cible a donc changé, permettant au Salary Cap de ne pas trop enfler, restant très loin derrière celui du basket américain (90 millions).
Source: ouest-france.fr
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5 Commentaires
Montpellier, le parfait exemple ?!
C’est pas eux qui n’arrivent pas à respecter le quota JIFF?!!!
Ce que veut dire l’article , c’est que la nouvelle réglementation sur les Jiffs , puisqu’elle est vraiment pénalisante cette fois (points en moins au classement avant le début de la saison suivante) a l’air payant car cela se voit avec le recrutement du MHR pour la saison prochaine . Le MHR se sépare de 8 étrangers et de 2 français alors qu’elle recrute 2 recrues étrangères et 7 français . Mais c’est sûr que cette saison elle n’a pas anticipé car la pénalité n’était que pécuniaire .
*Même pas jaloux !..* Mais tout simplement pour eux , pourvu qu’ils en préservent surtout et déjà , tous *le Grand Pouvoir du mérite * . Histoire de toujours plus nous régaler dans nos tribunes ou derrière notre grand écran . GO les *RUGBYlionnaires* !.. YES !.. (humour) ;-))
Récompense financière pour les vertueux (pour en faire quoi si tu es au taquet du sc ?), absence de retrait de points pour les autres, donc pas de sanctions, ça doit bien faire rigoler mohed altrad sur le coup
C’est clair , pas faux du tout @Seb !… ;-))