Découvrez comment l’USAP prépare son véritable huitième de finale contre Pau !
Découvrez comment l’USAP prépare son véritable huitième de finale contre Pau !
Le vendredi 7 juin 2024 à 10:33 par David Demri
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Ce samedi soir, Perpignan défiera la Section Paloise au Stade du Hameau dans le cadre de la 26ème et dernière journée du Top 14.
Les Catalans ont encore une infime chance de se qualifier pour les phases finales du championnat.
Pour cela, ils devront bien évidemment s’imposer sur la pelouse de Pau ce samedi soir.
Interrogé via L’équipe, l’entraineur Catalan David Marty a évoqué le challenge qui attend ses joueurs. Extrait:
On vit des bons moments donc on a envie que ça continue. On a un match compliqué qui nous attend à Pau. Un huitième de finale. C’est une équipe qui ne nous réussit pas beaucoup, on a perdu sept fois contre eux sur les huit derniers matches. C’est une équipe dynamique, athlétique, il faudra être costaud. On parle beaucoup de leur jeu, mais dans le combat, l’intensité, ils sont très solides. On a un gros défi qui nous attend samedi soir à Pau.
Il explique comment l’USAP devra se comporter pour faire tomber Pau. Extrait:
J’espère qu’on va réussir à tenir le ballon là-bas, car avec le ballon, Pau est dangereux. Ils sont très propres, très précis, ils peuvent imposer des séquences longues avec une charnière qui a une très bonne lecture du jeu. La possession sera un facteur important sur ce match. Dans notre jeu, on marque des essais, on a pris des options validées par la qualité des joueurs sur le terrain. Certains sont en pleine forme comme Tavite Veredamu.
Il faut un peu plus d’alternance pour être efficace dans notre jeu d’attaque. Même contre Bordeaux (37-30, samedi), j’aurais aimé qu’il y ait un peu plus de jeu au pied. C’est une étape qu’on doit franchir.
Pour l’heure, David Marty ne veut pas sortir la calculette. Il explique que son équipe doit surtout l’emporter à Pau pour espérer se qualifier. Extrait:
Non car on doit d’abord gagner à Pau et ensuite, on verra. La seule peur que j’ai, et c’est une erreur qu’on a commise après Montpellier (20-25, 22e j.), quand on a reçu Clermont (28-35, 23e j.), c’est qu’on soit trop dans l’euphorie et qu’on ait une petite décompression. J’espère qu’on s’est brûlé une fois et qu’on ne le fera pas une deuxième fois après ce match contre Bordeaux où tout le monde était très content. Ce n’est qu’un match gagné à Aimé-Giral, qui nous permet d’espérer encore être dans les six. Et j’espère qu’on ne se contente pas de ça.
Comment éviter la décompression ? À part reparler du match contre Clermont… Ça, il faut que ça vienne des joueurs, il faut qu’ils soient convaincus. Nous, on est là pour les amener à la performance. C’est à eux de décider ensuite. S’ils le décident tous ensemble, tout est plus simple. Et j’espère qu’ils ont ça dans la tête.
Pour conclure, il rappelle que son équipe est en mode phase finale depuis quelques semaines déjà. Extrait:
On l’était déjà avant le match contre Bordeaux. Il fallait gagner pour être dans la course. Et il fallait montrer notre vrai visage à la maison. À l’extérieur, on n’était pas loin à Bayonne. Il faut qu’on ait envie de plus.
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